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Liaison région, 10 juin 2004
1559 nouveaux diplômés
et 3 professeurs honorés
CHARLES VINCENT
Quarante-neuf ans après la première collation des grades, qui
a eu lieu le 12 juin 1955, 1559 nouveaux diplômés joindront les rangs de l’alma
mater sherbrookoise. Issus des facultés d’Administration, de Droit, de
Génie, des Lettres et sciences humaines et des Sciences, les plus récents
diplômés déambuleront tour à tour sur la scène de la Salle Maurice-O’Bready,
le 19 juin. À cette occasion, 1125 personnes recevront un diplôme de
baccalauréat, 406 une maîtrise et 28 un doctorat. Certains d’entre eux se
verront décerner la Médaille du cinquantenaire, un honneur accordé aux
étudiantes et étudiants qui se sont démarqués tant sur le plan académique
que social. Au plus deux médailles par faculté seront octroyées, soit une au
1er cycle et une aux 2e et
3e cycles. Une pareille
remise avait eu lieu lors du 25e anniversaire
de l’Université, en 1979.
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Le physicien Laurent Caron
L’événement sera aussi l’occasion d’honorer trois professeurs,
à qui l’on décernera le titre de professeur émérite. Professeur au
Département de physique de 1967 à 1998 et professeur associé depuis sa
retraite, Laurent Caron sera l’un d’eux. Chercheur en physique de la matière
condensée et des supraconducteurs organiques, et collaborateur de recherche
en diffusion d’électrons lents dans les matériaux moléculaires organiques,
Laurent Caron a instauré une étroite collaboration entre le Département et
le Collège militaire royal de Saint-Jean, une collaboration qui a d’ailleurs
inspiré le Département dans ses axes de recherche. Il a également dirigé le
Département de physique à deux reprises et contribué de manière
exceptionnelle à la qualité de l’enseignement et à l’excellence de la
recherche en physique à l’Université de Sherbrooke.
«L’influence de Laurent Caron sur l’évolution et le
développement de la physique à Sherbrooke a été considérable, indique Claude
Bourbonnais, l’actuel directeur du Département de physique. Sa réputation de
chercheur et de pionnier dans des secteurs très diversifiés de la physique
de la matière condensée a beaucoup contribué au rayonnement de l’Université
aux plans national et international.» Un avis partagé par un autre de ses
collègues, Léon Sanche, qui souligne le talent et l’intelligence de Laurent
Caron. «Je connais Laurent depuis plus de 20 ans, explique-t-il, et durant
cette période, j’ai toujours été impressionné par son talent exceptionnel en
physique théorique, l’universalité de sa compréhension de la physique et de
la chimie, de même que par sa grande capacité à réduire et à modéliser les
phénomènes complexes.»
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Laurent Caron
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Le géographe Romain Paquette
Le titre de professeur émérite sera également remis au
géographe Romain Paquette. Ce dernier a joué un rôle déterminant dans
l’orientation, le développement et le fonctionnement du Département de
géographie et télédétection de la Faculté des lettres et sciences humaines.
À la retraite depuis 1998, Romain Paquette est devenu directeur du
Département quelques mois après son embauche, en 1969. Grâce à son énergie,
les programmes de géographie et télédétection offerts à l’Université de
Sherbrooke se sont vite imposés parmi les meilleurs au Québec et au Canada.
Au cours de sa carrière, Romain Paquette a développé un enseignement
théorique et pratique orienté vers le marché du travail, une caractéristique
qui fait encore aujourd’hui la marque du Département de géographie et
télédétection.
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Romain Paquette
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Le frère Léo Martel
En décernant le titre de professeur émérite au frère Léo
Martel, l’Université de Sherbrooke rend hommage à l’ensemble des frères du
Sacré-Cœur pour leur grand dévouement dans l’éducation des jeunes et le rôle
capital qu’ils ont joué dans la création de la Faculté des sciences. Le
frère Léo Martel, aujourd’hui âgé de 78 ans, a été le premier secrétaire de
l’École des sciences expérimentales et le directeur des études de l’École de
génie, les deux écoles qui formaient à l’origine la Faculté des sciences. Il
a également été l’un des plus proches collaborateurs du frère Théode, cet
homme qui «par sa ténacité, sa persistance, par les succès retentissants de
ses élèves […] a allumé l’étincelle provoquant l’explosion de laquelle est
sortie l’Université de Sherbrooke», comme le disait en 1955 le premier doyen
de la Faculté des sciences, Armand Crépeau. |
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Léo Martel
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