Le harcèlement sexuel coûte cher!

Le harcèlement sexuel coûte cher à la société québécoise, particulièrement aux victimes, aux employeurs et au gouvernement. En voici quelques exemples.

Les victimes de harcèlement sexuel au travail ou aux études développent souvent des problèmes tant dans leur vie professionnelle que personnelle. Des études sur ce sujet permettent de dresser une liste des principales conséquences de ce phénomène sur les victimes qui sont en majorité des femmes :

- problèmes physiques : insomnies, migraines, troubles d'estomac;

- troubles psychologiques : détresse, nervosité, stress, peur de représailles, perte de motivation et d'intérêt au travail ou aux études;

- difficultés financières : perte d'emploi, abandon de cours, retards, absences, échecs.

Les employeurs paient aussi les coûts reliés à la présence du harcèlement sexuel dans notre société. Ils doivent :

- établir des politiques et des programmes pour prévenir et contrer le phénomène;

- payer des remplacements et des indemnités pour absences de maladie ou pour départ;

- gérer des conflits internes;

- dédommager les victimes s'il y a lieu.

Du côté du gouvernement, certains ministères doivent débourser des prestations aux victimes qui ne peuvent continuer à travailler (assurance-chômage), qui n'ont plus de revenus (sécurité du revenu) ou qui ont besoin d'assistance juridique (aide juridique).

Cas type - 4e chapitre

Si vous étiez témoin d'incidents de harcèlement sexuel de la part d'Albert face à Élise, vous pourriez :

- en parler avec Élise pour lui offrir votre support;

- faire part de votre position à Albert;

- en parler à votre supérieur ou supérieure;

- discuter de la politique interne à une réunion d'équipe.

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