Pannes électriques

Bilan positif

La situation est revenue à la normale après le début d'incendie qui a causé une panne d'électricité d'abord localisée, puis générale sur le campus Ouest de l'Université durant la fin de semaine du 29 septembre.

<<Malgré l'envergure sans précédent de la panne, nous sommes très fiers du travail de notre personnel. Une cinquantaine de personnes se sont affairées sans relâche à réparer les dégâts, à rétablir l'alimentation électrique sur le campus et à minimiser les conséquences pour nos usagères et usagers>>, a déclaré le recteur Pierre Reid, qui a lui-même suivi sur place l'évolution de la situation pendant une bonne partie de la fin de semaine. Le recteur s'estime aussi satisfait de la collaboration des usagères et usagers de l'Université, et en particulier des résidants : <<Il y a bien sûr eu des manifestations de frustration et d'impatience de la part de certaines personnes, mais compte tenu de l'ampleur de la panne, et surtout de l'ampleur des dégâts aux résidences, il nous était impossible de régler tous les cas simultanément.>>

Rappelons que c'est à la section C de la Maison des étudiants qu'un transformateur a pris feu durant la nuit du jeudi, 28 septembre, vers minuit. Conformément aux mesures d'urgence, une centaine de locataires des résidences avaient été évacués et la grande majorité des locataires des sections B, D et E avaient réintégré leurs chambres après l'intervention des sapeurs-pompiers de Sherbrooke.

Toutefois, des surtensions électriques dues à l'incendie ont occasionné des affaiblissements du réseau haute tension qui ont entraîné une panne complète vers la fin de la matinée du vendredi, 29 septembre. Grâce à des groupes électrogènes de grande puissance, il a été possible de maintenir la sécurité dans les bâtiments du campus et de tenir l'essentiel des activités prévues durant la fin de semaine en alimentant le Centre culturel et le Centre sportif. De plus, près de 1500 étudiantes et étudiants ont pu passer comme prévu le test de français du ministère de l'Éducation dimanche matin, le 1er octobre.

Par contre, il a été impossible d'utiliser des groupes électrogènes pour alimenter en électricité les résidences où avait commencé l'avarie. Il fallait d'abord s'assurer de l'état des installations électriques pour ne prendre aucun risque de relancer un incendie en rétablissant prématurément le courant. Cette opération de vérification a finalement pris plus de temps que les premières constatations le laissaient penser.

Pour cette raison, les locataires des résidences qui n'étaient pas rentrés dans leur famille durant la fin de semaine ont été relogés dans des hôtels. À cause de malentendus avec la direction de certains établissements hôteliers, des étudiantes et étudiants ont dû acquitter leur note d'hôtel de leur poche vendredi, ce qui a créé un mécontentement légitime. Toutefois, toutes les dépenses imprévues encourues par les étudiantes et étudiants à cause de l'incendie et de ses conséquences ont été remboursées ou le seront sur présentation de reçus.

Pour sa part, l'Université compte sur ses assurances pour être remboursée de tous les frais occasionnés par le sinistre. Il faudra encore quelques jours pour évaluer l'étendue des dépenses. Le Groupe Teknika a été chargé de faire un rapport sur les causes de l'avarie, ses conséquences matérielles et sur ses incidences financières.

Depuis le lundi, 2 octobre, toutes les unités sont alimentées en électricité. Seule la section B de la Maison des étudiants, qui a été touchée par le feu, reste alimentée par un système temporaire. La réparation finale y sera effectuée dès que le nouvel équipement et les pièces de rechange nécessaires seront livrés, au cours des prochaines semaines.

Gilles Pelloille

Félicitations!

Lors de sa réunion du 2 octobre, le Comité exécutif de l'Université a voté, à l'unanimité, des félicitations aux membres du personnel de l'Université, et particulièrement aux employées et employés du Service de l'équipement, du Centre culturel, du Centre sportif et des Services auxiliaires pour l'excellence du travail accompli à l'occasion de la situation d'urgence survenue les 29 et 30 septembre.