Nouvelles inscriptions

Hausse de 5,8 %

L'Université de Sherbrooke enregistre une hausse intéressante des inscriptions de toutes ses clientèles à temps complet, la plus significative étant la hausse de 5,8 p. 100 de ses nouveaux inscrits au premier cycle.

<<Cette augmentation du nombre de jeunes étudiantes et étudiants qui se sont inscrits en première année à l'Université est la statistique qui nous satisfait le plus, car elle traduit les efforts très importants que nous avons consentis l'hiver dernier pour les convaincre de venir étudier chez nous>>, affirme Jean-Pierre Kesteman, vice-recteur à l'enseignement. Rappelons que l'Université avait mis en place l'Opération admission 1995, soit un train de mesures qui accordait une attention très spéciale à tous les finissants des collèges désireux d'entreprendre des études universitaires.

Le vice-recteur se réjouit aussi de constater l'augmentation en nombre de cette jeune clientèle qui constitue la relève à l'Université de Sherbrooke : <<Ils sont 3537 en 1995, soit environ 200 de plus que l'an dernier. Mais il ne suffit pas de les avoir convaincus de venir étudier à Sherbrooke; nous devons maintenant leur offrir les meilleurs cours et les meilleurs services pour qu'ils poursuivent leurs études ici. Nous allons aussi favoriser concrètement la persévérance universitaire>>, affirme Jean-Pierre Kesteman.

Au 2e cycle, la hausse est de 2,7 p. 100 pour les étudiantes et étudiants à temps complet, ce qui indique un très bon taux de persévérance des étudiantes et étudiants qui terminent leur baccalauréat et qui poursuivent leurs études à la maîtrise. Par contre, le 3e cycle reste relativement stable avec une hausse à peine marquée de 0,3 p. 100 après avoir connu une croissance plus soutenue au cours des dernières années.

En fait, la seule baisse de clientèle constatée lors de cette rentrée d'automne se situe au niveau des études à temps partiel au premier cycle. <<Nous avons probablement saturé notre marché local d'où provient l'essentiel de cette clientèle puisque nous connaissons une diminution de 23,3 p. 100 par rapport à l'an dernier. Il faut toutefois signaler que le nombre des inscriptions à temps partiel avait été exceptionnellement élevé en 1994, si bien que nous revenons aux statistiques des dernières années dans ce secteur. D'ailleurs, nous constatons que c'est un phénomène généralisé puisque la baisse de clientèle à temps partiel est sensible dans toutes les universités canadiennes selon des données préliminaires qui nous sont parvenues>>, explique Jean-Pierre Kesteman.

Finalement, la pondération entre les cycles d'enseignement et le nombre d'inscrits aux études à temps partiel et à temps plein indique que l'Université de Sherbrooke maintiendra sa clientèle étudiante au niveau de 1994-1995. En effet, l'Université ne connaîtra pas de baisse de sa population étudiante en équivalence à temps complet (EETC) en 1995-1996. Rappelons que c'est ce dernier critère qui sert au ministère de l'Éducation pour définir la part la plus importante de la subvention qu'il accorde à l'Université. <<Nous connaissons une hausse de nos clientèles à temps complet, conclut le vice-recteur, ce qui est réjouissant au moment où les prévisions officielles nous annoncent que le recrutement étudiant de niveau universitaire est au creux de la vague en Amérique du Nord.>>

Gilles Pelloille