Système universitaire québécois

Défis en vue

C'est sur un ton délibérément optimiste et en affirmant, d'entrée de jeu, que notre système universitaire était une réussite dont le Québec avait lieu d'être fier, qu'au nom de ses collègues chefs d'établissement universitaire, Claude Hamel, président sortant de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) et président de l'Université du Québec, a présenté le mémoire de la CREPUQ devant les membres de la Commission des états généraux sur l'éducation.

Il était accompagné de Michel Gervais, recteur de l'Université Laval, Pierre Reid, recteur de l'Université de Sherbrooke et nouveau président de la CREPUQ, Bernard Shapiro, principal de l'Université McGill, et Jacques Bordeleau, directeur général de la CREPUQ. Au chapitre de la mission universitaire d'enseignement et de recherche, des ressources humaines et du financement, le mémoire de la CREPUQ aborde une série de thèmes d'actualité.

Dans sa conclusion, le mémoire rappelle que, dans la période difficile qu'il traverse actuellement, le système universitaire québécois doit faire face à des impératifs de consolidation et de rationalisation, tout en préservant les acquis et en prévoyant un certain développement, si l'on veut que le Québec demeure dans le peloton de tête des pays développés. C'est là l'enjeu principal auquel les universités sont confrontées, car dans une économie de plus en plus axée sur le savoir, l'innovation, l'information et la concurrence, il demeure indéniable que le sort du Québec est plus que jamais intimement lié à celui de ses universités.