École de musique

De nouvelles orientations en vue

L'Université entend réviser le statut de l'École de musique après avoir fait le bilan de ses quatre premières années d'activité. Les nouvelles orientations seront déterminées au cours de la prochaine année. Depuis le 1er juin, l'École de musique est sous la direction intérimaire de Normand Wener, doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH).

Ce dernier succède au directeur de l'École, Marc Widner, qui n'a pas sollicité le renouvellement de son mandat. Normand Wener se voit confier par le Conseil d'administration de l'Université le mandat d'amorcer, en collaboration avec les membres du corps professoral de l'École, le processus visant à intégrer l'École de musique à la FLSH d'ici le 1er juin 1997. Il devra proposer les modalités de rattachement de l'École à titre de département de la FLSH, tout en conservant à l'École de musique son nom et son autonomie budgétaire, du moins pendant cinq ans.

L'année d'intérim servira aussi à préciser les orientations de développement de l'École, à réviser les programmes offerts et à mettre en place les mécanismes de collaboration avec les différents partenaires du milieu musical estrien. De plus, l'École devra se rapprocher de ses partenaires d'enseignement régionaux. Il s'agit, en particulier, du Collège de Sherbrooke avec lequel l'École devra assurer une meilleure continuité collège-université par le partage éventuel de ressources humaines et matérielles, et de l'Université Bishop's avec laquelle elle devra établir des liens qui seront à l'avantage des clientèles étudiantes des deux universités.

Enfin, le doyen devra voir à ce que le prochain titulaire du poste de direction de l'École de musique soit en mesure d'assurer la poursuite de ce mandat particulier.

Le mandat confié au doyen de la FLSH a été élaboré par le Comité de direction de l'Université à partir d'un rapport rédigé par Léonce Beaupré, qui occupait le poste de sous-ministre adjoint au ministère de l'Éducation lors de la création de l'École de musique de Sherbrooke. L'étude, que Léonce Beaupré a menée avec l'appui de Jean Melanson, professeur et vice-doyen à la Faculté de droit, constate que l'École de musique dispose d'un environnement physique propice à son développement. Elle a reçu 42 étudiants équivalents temps complet (EETC) en 1995 et sa capacité d'accueil est de 70 EETC.

Pour exploiter tout le potentiel de l'École de musique, le rapport Beaupré fait des recommandations dont l'essentiel a servi à préciser le mandat de Normand Wener et devra permettre à l'École de musique de répondre aux besoins des étudiantes et étudiants dès la rentrée d'automne 1996.

Gilles Pelloille