Réagir ou non au harcèlement sexuel

Une étude faite auprès des membres de la communauté universitaire de Montréal1 nous apprend que les réactions générales des personnes considérant avoir été l'objet de harcèlement sexuel sont, dans 79 p. 100 des cas, des comportements d'évitement et, dans 64,4 p. 100, des comportements d'indifférence.

Est-ce dû à un manque de connaissance sur les actions possibles ou à un des mythes entourant le harcèlement sexuel laissant croire qu'ignorer la situation la fera cesser?

Selon le Groupe d'aide et d'information sur le harcèlement sexuel au travail2, le fait d'ignorer la situation peut, dans la plupart des cas, perpétuer le harcèlement et même l'aggraver. La personne qui harcèle, voyant qu'il n'y a pas de refus <<déclaré>>, passera d'une stratégie souvent subtile à une plus directe.

À l'Université de Sherbrooke, une personne se croyant victime de harcèlement sexuel peut aller chercher aide et support auprès de son ou sa gestionnaire, ou au Centre de prévention et d'intervention; elle peut signifier clairement son non-consentement à la personne qui harcèle, ceci devant témoin; elle peut aussi prendre des notes sur les événements pour monter la preuve et entreprendre des démarches formelles ou informelles, telles que prévues dans la Politique interne.

Il n'y a pas de recette unique mais des ressources sont en place pour aider et trouver un moyen pour arrêter le harcèlement sexuel à l'Université de Sherbrooke.

Pour tout commentaire ou information, n'hésitez pas à communiquer avec :

Le Centre de prévention et d'intervention en matière de harcèlement sexuel

a/s Le Groupe J.L.

79, rue Wellington Nord, bur. 200

Sherbrooke (Québec) J1H 5A9

Téléphone : (819) 820-0941

Télécopieur : (819) 820-0997

1. À l'Université comme ailleurs, rapport d'un sondage, Université de Montréal, Bureau d'intervention, octobre 1996.

2. Ça fait pas partie d'la job!, Groupe d'aide et d'information sur le harcèlement sexuel au travail, Éditions La Pleine Lune.