Régime coopératif

Meilleure intégration au marché du travail

Alors que l'Université célèbre cette année le 30e anniversaire de son régime coopératif, une étude publiée par le ministère de l'Éducation vient confirmer que ce type d'enseignement contribue à une meilleure intégration des titulaires d'un baccalauréat au marché du travail. Deux ans après la fin des études, peu importe le domaine, le taux de placement est meilleur chez les diplômées et diplômés qui ont suivi un programme d'enseignement coopératif que chez celles et ceux inscrits à un programme régulier.

<<Les conclusions de l'enquête du ministère de l'Éducation viennent confirmer une opinion largement partagée à Sherbrooke depuis 30 ans. Le régime coopératif et le souci de la formation pratique constituent une caractéristique majeure de notre université, a commenté le recteur Pierre Reid. Selon nous, le régime coopératif est un mode d'enseignement avantageux pour l'ensemble des personnes qui s'y engagent, autant les employeurs que les étudiantes et étudiants. De plus, le régime coopératif favorise la poursuite d'études à temps complet et, de ce fait, la persévérance aux études.>>

Publiée par la Direction générale des affaires universitaires et scientifiques du ministère de l'Éducation du Québec, l'enquête qui s'intitule Fréquentation scolaire, durée des études et intégration au marché du travail : comparaison entre les régimes d'enseignement coopératif et non coopératif révèle que les avantages de l'enseignement coopératif sont particulièrement évidents lorsqu'on se penche sur les emplois à temps plein, permanents et dans un domaine lié aux études effectuées. Dans ce cas, le taux de placement des étudiantes et étudiants issus du régime coopératif est de 20 p. 100 supérieur à celui d'étudiantes et d'étudiants ayant fait leurs études en régime régulier.

Rappelons que l'Université de Sherbrooke est à l'origine de 75 p. 100 des stages coopératifs universitaires effectués au Québec.

Bruno Levesque