L'internationalisation

de l'Université de Sherbrooke, ça existe!

Le champ d'action no 13 du document Paver la voie à l'initiative définit la vision qu'a l'Université de Sherbrooke de l'internationalisation. L'Université souhaite favoriser chez les étudiantes et les étudiants ainsi que chez toute personne intervenant dans leur formation, le développement de connaissances, d'habiletés et d'attitudes correspondant au mouvement de la mondialisation de la science, de la culture et de l'économie.

Depuis quelques années déjà, l'Université s'est donné une ouverture sur le monde. Plusieurs projets de recherche et d'enseignement se construisent et se développent en Europe, en Asie ou en Afrique.

Ici même à la Faculté des lettres et sciences humaines, l'Association des universités partiellement ou entièrement de langue française - Université des réseaux d'expression française (AUPELF-UREF) a installé depuis 1988 son réseau international de télédétection.

À l'origine, l'objectif principal de ce réseau était de rendre la télédétection francophone compétitive sur le plan international, ce qui est aujourd'hui chose faite. Jean-Marie Dubois, professeur au Département de géographie et télédétection et chercheur au CARTEL, en coordonne les activités.

Le réseau de télédétection de l'AUPELF-UREF, qui compte 850 chercheurs ou doctorants répartis dans 45 pays, dispose d'un budget annuel de 250 000 $. Il permet de réaliser des activités de recherche, des journées scientifiques, des manuels de télédétection en français ainsi que des banques de données informatisées.

Son financement provient du Sommet des chefs d'États francophones. <<L'UREF offre à la communauté francophone un réseau dense qui sert autant la discipline que chacun des interlocuteurs>>, souligne Jean-Marie Dubois.

Hélène Saint-Pierre