Hausse du placement en stage

Et ça continue!

Le taux de placement en stage continue de grimper au Service de la coordination, à la grande satisfaction du directeur Renald Mercier et de toute son équipe.

<<Le bilan de l'année 1995 indique que nous avons placé 317 étudiantes et étudiants de plus que l'an dernier, soit une augmentation de 10,7 p. 100>>, souligne Renald Mercier. En 1995, un plus grand nombre d'étudiantes et d'étudiants ont choisi le régime coopératif et un nouveau programme, le baccalauréat en génie informatique, est venu s'ajouter aux programmes coopératifs existants.

<<Pour reprendre les célèbres paroles de Bernard Derome, si la tendance se maintient, l'année 1996 s'annonce très bonne pour nos futurs stagiaires, ajoute Renald Mercier. D'une part, l'accroissement de notre clientèle devrait se maintenir et, d'autre part, l'offre des stages devrait demeurer stable.>>

Les chiffres de l'hiver 1996 sont éloquents : un taux de placement en stage de 97 p. 100 comparativement à 91,5 p. 100 à pareille date l'an dernier. <<Même si l'hiver est la période la plus difficile pour placer des étudiantes et étudiants, le crédit d'impôt provincial à l'embauche des stagiaires nous donne un sérieux coup de pouce, poursuit le directeur. En plus, les salaires versés aux stagiaires par l'employeur deviennent des dépenses admissibles que l'entreprise peut comptabiliser dans le 1 p. 100 de la masse salariale destinée à la formation comme le prévoit la loi favorisant le développement de la formation de la main-d'oeuvre, communément appelée loi 90. Ça fait une différence quand vient le temps de placer nos stagiaires.>>

Cet avantage pour les stagiaires, le Service de la coordination l'a exploité au maximum. Actuellement, presque toutes les demandes faites par les employeurs au ministère du Revenu le sont pour des stagiaires de l'Université de Sherbrooke.

<<Lorsque nous rendons visite aux employeurs, explique André Rousseau, coordonnateur de stages, nous leur remettons les formulaires et nous leur expliquons les modalités du programme. On leur donne en plus l'attestation de la présence du stagiaire qu'exigent les ministères du Revenu et de l'Éducation. Leur travail se trouve tellement facilité qu'ils n'ont presque plus de raisons de refuser un stagiaire!>>

Et s'il reste des zones grises, l'employeur peut toujours téléphoner au Service de la coordination où l'on répondra à toutes ses questions sur la loi 90 et les crédits d'impôt. Un service efficace et utile qui donne maintenant des fruits.

Hélène Goudreau

Vignette

André Rousseau, coordonnateur de stages, s'assure que l'employeur a en main tous les documents nécessaires pour profiter des avantages du projet de loi 90.