Il fait trop froid pour sortir!

<<Va jouer dehors!>> disait votre mère quand vous étiez petit. Et vous avez obéi - quand vous étiez petit, parce que votre mère ne vous donnait pas le choix; plus récemment, parce que vous avez découvert les joies et les bienfaits de l'activité physique en plein air.

Mais Participaction reconnaît que l'exercice en plein air n'est pas toujours facile - en particulier l'hiver. Oui, il y a de belles journées, froides mais ensoleillées, où même le plus sédentaire a du mal à résister à la tentation de chausser ses patins ou ses skis.

Par contre, il y a d'autres journées où le mercure exagère vraiment vers le bas. Dans les moins 40 (Celsius ou Fahrenheit, peu importe : c'est là que les deux thermomètres se rejoignent), avec un petit vent traître qui abaisse encore le facteur éolien dans les moins 60 (Celsius ou Fahrenheit, c'est vraiment très froid), les joues brûlent, les doigts gèlent, les orteils ont hâte de rentrer se chauffer au coin du feu.

Ou c'est le contraire : une vague de dégel transforme la patinoire en piscine et rend la neige impropre à la pratique des sports d'hiver. Quant aux joggeurs d'hiver, leur pire ennemi est la fonte des neiges suivie du gel. Les rues et les trottoirs se retrouvent alors recouverts de couches de glace qui rendent fort périlleuse la pratique de leur activité préférée.

Si ces vagues de froid ou de dégel ne durent qu'un jour ou deux, ce n'est pas bien grave : il suffit de prendre un congé. Mais que faire si elles perdurent? Après deux ou trois jours, vous commencerez à perdre un petit peu de cette belle forme si patiemment acquise. Vous vous sentirez irritable à vous priver de votre activité préférée. Et quand le temps redeviendra convenable, vous risquerez même de ne plus avoir envie de vous y remettre, car l'habitude de l'activité physique se perd facilement quand on n'a pas l'occasion d'en faire.

En fait, tout bon sportif d'hiver au Canada a appris à se méfier des caprices de la météo. Il (ou elle) a donc son plan d'urgence en cas de fonte des neiges ou de vague d'hyper-froid. Certains patineurs de plein air passent aussitôt à une patinoire intérieure. Mais ce n'est pas toujours facile : les heures de patinage libre sont rares. Et Participaction ne connaît encore aucun endroit au Canada où on peut faire du ski de fond ou de la raquette à l'intérieur. La solution, pour la plupart des sportifs d'hiver, consiste donc à pratiquer deux activités au lieu d'une.

La deuxième activité peut être proche de la première. Par exemple, marcher au lieu de faire de la raquette. Ou remplacer le ski de fond ou le patinage par le jogging. L'idéal demeure de choisir une seconde activité entièrement différente. Combiner natation et patinage, par exemple. Ou badminton et ski de randonnée. Ou encore racquetball et raquette.

Et au lieu de ne pratiquer l'activité intérieure que les jours où le temps vous interdit le plein air, il est encore mieux de viser un programme basé sur vos deux activités, qu'il fasse beau ou non. Par exemple, faire du ski deux fois par semaine, et jouer au badminton deux fois par semaine. Vous aurez ainsi l'avantage de faire travailler des groupes musculaires différents. Votre entraînement sera plus complet. Et vous combattrez plus facilement l'ennemi numéro un de l'activité physique : l'ennui.

Participaction