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7 November 2017 Nouvelles UdeS

Égalité des sexes dans les domaines des sciences et de l’innovation

Du 6 au 8 novembre, la professeure Ève Langelier, titulaire de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie du CRSNG au Québec, a participé avec près de 600 défenseuses et défenseurs de l’égalité des sexes dans les domaines des sciences, de l’innovation et du développement au Gender Summit d’Amérique du Nord de 2017.

Ce sommet sur le genre à Montréal fait partie d’une série de conférences internationales qui sont tenues partout dans le monde depuis 2011. Elles s’articulent autour du thème «L’égalité des sexes pour la qualité en recherche et en innovation». Elles visent à faire de l’égalité des sexes la norme dans les domaines de la recherche et de l’innovation et d’intégrer l’égalité des sexes comme une dimension fondamentale de la qualité.  Les conférencières et conférenciers abordent les avantages du pluralisme, l’engagement du Canada envers la diversité, la diversité dans un contexte international, la diversité et le leadership, le point de vue du milieu postsecondaire, la société et les approches locales et plusieurs autres thèmes.

La professeure Langelier s’est activement impliquée au comité directeur régional de ce sommet en plus de participer au panel «Stratégies, objectifs et mesures pour l’égalité entre les genres en sciences» qui a eu lieu le 8 novembre. En effet, pour réduire l’écart entre les genres dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), il faut mettre en place de solides initiatives de collecte de données, afin d’être en mesure de contribuer efficacement à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques. La chercheuse de la Faculté de génie mettra à profit les travaux de sa chaire de recherche, pour faire part des initiatives qui ont donné de bons résultats sur les stratégies de mise en œuvre, les objectifs et la définition de mesures pour réduire l’écart entre les genres dans le domaine des STIM et évaluer l’atteinte des objectifs.

Des changements au Programme des chaires de recherche du Canada

Il y a quelques jours, le gouvernement du Canada mentionnait d’ailleurs que le domaine des sciences est plus vigoureux quand on incite toutes les personnes – quel que soit leur sexe, leur race ou leur origine – à poser des questions, à partager leurs idées et à façonner la compréhension du monde. Concrètement, en se basant sur les recommandations de l'Examen fédéral du soutien aux sciences, le programme des chaires de recherche du Canada a annoncé la mise en œuvre d’un Plan d’action en matière d’équité, de diversité et d’inclusion. Ce plan vise à améliorer la gouvernance, la transparence et le suivi de l’équité et de la diversité dans le cadre du Programme. Pour les universités, il s’agit de mesures pour réaliser rapidement des progrès en vue de remédier à la sous-représentation des quatre groupes désignés – les femmes, les personnes handicapées, les Autochtones et les membres des minorités visibles.

L’Université de Sherbrooke a déjà commencé le travail puisqu’elle a publié dernièrement une déclaration d’engagement envers l’équité, la diversité et l’inclusion relativement au Programme et aux activités de recherche en général ainsi qu’une série d’information sur la gestion des chaires attribuées.

La professeure Ève Langelier est d’ailleurs présidente du comité consultatif où siègent des chercheuses et chercheurs de toutes les facultés et qui a le mandat de conseiller la direction de l’Université ainsi que les personnes responsables au niveau institutionnel des subventions de recherche sur les mesures à adopter dans le cadre du Plan d’action d’équité pour les programmes interorganismes fédéraux (2017-2022). Ce dernier sera lancé et rendu public le 15 décembre prochain. Le comité formulera également ses recommandations au regard des progrès qui seront accomplis à la suite de la mise en œuvre du plan. De plus, la professeure Langelier présentera des formations pour tous les membres du corps professoral et de l’administration qui participent aux processus d’allocation des chaires et de dotation des postes qui en découle.

À propos d’Ève Langelier

La professeure Ève Langelier (Ing, PhD, MSc) détient une formation en génie mécanique et génie biomédical. Elle est titulaire de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie du CRSNG pour la région du Québec dont l’objectif principal est d’accroître la participation des femmes dans ces domaines. Son programme de chaire vise les femmes à différents moments de leur vie, soit de la 5eannée du primaire jusqu’au marché du travail. Ève Langelier travaille aussi activement en bio-ingénierie. Elle étudie la mécanobiologie et la biomécanique des tendons afin d’améliorer la prévention et la guérison des lésions.

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