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Semaine du cerveau

Neurosciences Sherbrooke offre une troisième édition de sa foire scientifique sur le cerveau

Des kiosques ont été aménagés dans le mail central du Carrefour de l'Estrie
Des kiosques ont été aménagés dans le mail central du Carrefour de l'Estrie
Photo : Jérôme Côté

En apprendre davantage sur le fonctionnement de votre cerveau entre deux emplettes, pourquoi pas? C’est l’objectif de la foire scientifique sur le cerveau, organisée par Neurosciences Sherbrooke, centre d’excellence en neurosciences de l’Université de Sherbrooke. En plein cœur du mail central du Carrefour de l’Estrie, la foire permet à la population de comprendre comment le signal de douleur voyage dans le corps, les mythes et réalités en lien avec le cerveau, le rôle des différentes zones du cerveau et plus encore !

S’il s’agissait de la 5e édition des activités de vulgarisation en lien avec la Semaine sur le cerveau à Sherbrooke, c’était la 3e édition pour la foire scientifique sur le cerveau au Carrefour de l’Estrie, organisée par Neurosciences Sherbrooke. Dans le cadre de cette activité de vulgarisation, les communautés de recherche de l’Institut de pharmacologie de Sherbrooke (IPS), du Centre de recherche sur le vieillissement (CDRV) et du Centre de recherche du CHUS unissent leurs savoirs pour aller à la rencontre du grand public.

Du côté de l’IPS, les chercheurs Martin Lepage, Roger Lecomte, Philippe Sarret et Pierre-Luc Boudreault, également professeurs à la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS), ont présenté le travail sur le cerveau effectué dans leur laboratoire respectif.

Et quoi de plus pertinent que de mieux comprendre ce qui représente le centre de contrôle de votre corps tout entier? Cet organe complexe qu’est le cerveau demeure à ce jour l’objet de multiples recherches visant à percer les mystères encore nombreux de cet organe magnifique.

Les neurosciences à la portée de tous

Les familles ont participé en grand nombre aux activités interactives
Les familles ont participé en grand nombre aux activités interactives
Photo : Jérôme Côté

Les neurosciences ont le grand avantage d’être hautement pertinentes pour tout le monde : malade ou pas, votre cerveau est une machine extraordinaire qu’aucun prototype robotisé n’a encore réussi à remplacer efficacement. En y réfléchissant, chaque geste effectué quotidiennement requiert la collaboration de milliards de neurones à même votre boîte crânienne! D’ailleurs, saviez-vous qu’un acte semblant aussi simple que la prononciation d’un seul et unique mot nécessite la collaboration de multiples zones de votre cerveau? Articuler le mot, en comprendre la signification, être intelligible pour autrui et produire des sons sont toutes des fonctions dont le chef d’orchestre principal est le cerveau. Mémoire, savoir, émotions, peur, équilibre, apprentissages, odeurs, vue…si tout part de soi en psycho-pop moderne, tout part du cerveau en neurosciences!

Du côté plus sombre, les pathologies pouvant s’attaquer au cerveau sont aussi nombreuses que sophistiquées, comme c’est le cas, entre autres, pour l’Alzheimer, les maladies neurodégénératives, les douleurs chroniques et le cancer. L’étude de cet organe est donc hautement multidisciplinaire, réunissant des acteurs de disciplines aussi diverses que la pharmacologie fondamentale, la chimie médicinale, la biologie, l’ingénierie, la physique et plusieurs autres disciplines. L’ensemble de ces acteurs travaille autour d’un même objectif : comprendre et soigner les pathologies cérébrales avec davantage de précision.

L'importance des activités de vulgarisation grand public

La troisième édition des activités de vulgarisation de la Semaine du cerveau a encore une fois connu un grand succès. Les personnes âgées, les enfants et leurs parents ont afflué aux différents kiosques tout au long des deux journées au Carrefour de l’Estrie. Rappelons que les événements grand public tels que celui-ci permettent à la communauté scientifique de l’Université de Sherbrooke, de ses Instituts et de ses Centres d’excellence d’aller à la rencontre de la population afin d’éveiller sa curiosité scientifique. Comme la pandémie actuelle a permis de le révéler, la vulgarisation scientifique demeure la plaque tournante d’une population informée et constitue aussi souvent l’étincelle qui enflamme l’intérêt de la jeune population qui deviendra un jour la relève étudiante en sciences fondamentales.