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Mémoire - Céline PARENT

Traductions d’œuvres de Lee Maracle : l'art de la parole stó:lō envisagé sous l'angle de la voix, du contexte et du genre littéraire

Céline PARENT

Ce mémoire a pour point de départ une volonté de proposer sept textes de l’auteure stó:lō Lee Maracle en traduction française : « Bertha »; « Goodbye, Snauq »; « War »; « Boy in the Archives »; « Oratory: Coming to Theory », « Toward a National Literature: "A Body of Writing" » et « Dancing my Way to Orality ». Des critères tels que la représentativité, l’aspect diachronique, ainsi que la pertinence au regard des notions de la voix, du contexte et du genre littéraire, ont guidé la constitution de ce corpus. Ces textes traitent de préoccupations et de thématiques liés à la restauration des récits traditionnels salish dans la contemporanéité et à la proclamation de l’autochtonéité à la face du monde. Les traductions proposées dans ce mémoire sont accompagnées de commentaires sur des aspects touchant à la production, à la réception et à la traduction des œuvres des littératures autochtones, en particulier la littérature ou « art de la parole » (word art) salish/stó:lō, selon l’expression mise de l’avant par Maracle, ainsi qu’au travail de décolonisation que cette dernière accomplit par l’écriture. Le travail de recherche ayant mené à la production du présent mémoire sert de creuset à une réflexion théorique et traductologique sur l’identité autochtone et sur l’appropriation, la langue et l’oralité, en plus de mettre en évidence l’importance que revêt la communauté dans les créations orales et écrites de Maracle.