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Association des administratrices universitaires du Canada

Karine Lavertu remporte le Prix d’excellence 2009

Karine Lavertu, étudiante au doctorat en génie mécanique, a obtenu le 17 mars dernier, le Prix d’excellence pour étudiante au cycle supérieur parrainé par l’Association des administratrices universitaires du Canada.

Cet honneur reconnaît les qualités exceptionnelles de cette ingénieure qui a maintenu des résultats académiques impressionnants tout en jouant un rôle de leader au sein de l’Université de Sherbrooke et dans la collectivité. « C'est une grande fierté pour moi de recevoir ce prix. Je n'aurais pu imaginer un meilleur scénario pour terminer mon passage à l’UdeS, d'autant plus que mon engagement dans différents projets environnementaux m'a valu l'obtention d'un emploi chez Environnement Canada, où je compte ardemment continuer à mettre l'ingénierie au profit de l'environnement et du progrès social, » affirme-t-elle. La doctorante en génie mécanique recevra un chèque de 2500 $ et une plaque le 1er mai prochain durant le gala de la conférence annuelle qui se déroulera à Kingston en Ontario.

Par ailleurs, si Karine a choisi le génie mécanique comme formation professionnelle, c’est pour acquérir des connaissances en conception afin de répondre à des besoins concrets dans la société. Son implication au sein de Génie-Vert, un club étudiant de la Faculté de génie, lui a permis de réaliser qu’il était urgent d’agir pour améliorer la qualité de l’environnement. « Comme citoyenne et comme ingénieure engagée, je désire être une actrice de changement dans notre société pour que l’environnement et le développement durable y tiennent une place plus importante, et c’est à l’université que ces changements se doivent d’être amorcés », souligne-t-elle dans le dossier de candidature qu’elle a remis à l'Association des administratrices universitaires du Canada.

Présentement, le projet Harmattan est celui qui la captive le plus. En effet, elle dirige la conception et la fabrication d’une éolienne à pales de bois de 1,4 kW qui sera implantée au Madagascar. Avec le transfert des connaissances technologiques à l’HECMMA, une université malgache, elle souhaite que les professionnels qui seront formés utiliseront son prototype pour fabriquer et entretenir d’autres éoliennes avec des ressources locales.

Sur son impressionnante feuille de route, on peut lire que l’ingénieure Lavertu s’est également impliquée au sein du Groupement des gradués de génie (G3) où elle a présidé la reconstruction du G3 en travaillant à la promotion de la recherche, notamment en créant deux bourses à la journée de la recherche en collaboration avec le décanat, et en organisant le premier salon de l’emploi dédié aux étudiants de génie aux cycles supérieurs.

D’autre part, son expérience en tant que chargée de cours et auxiliaires d’enseignement l’a amenée à envisager une carrière vers l’enseignement universitaire. Du côté de la recherche doctorale, son projet porte sur le phénomène de galop des conducteurs qui permettra d’améliorer la fiabilité des lignes de transport d’électricité. Deux articles scientifiques seront publiés sous peu.

Finalement, elle s’est grandement inspirée de son père, enseignant au secondaire en mathématiques, qui lui a transmis son amour des sciences mais également du sport où Karine a excellé dans les disciplines du badminton et du volleyball. L’ensemble de son éducation et de sa philosophie repose sur la maxime suivante qu’elle a appliquée directement dans sa vie : « Ce qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait ».