Aller au contenu

Grande course nordique de toboggan de béton

Toboggus prend la deuxième position

L'équipe Toboggus de l'Université de Sherbrooke a su se distinguer lors de la compétition en terminant au 2e rang et en remportant trois titres dont un pour la conception du toboggan.

Recevoir 400 personnes venues de partout au pays, c'est le défi qu'ont réalisé des étudiants de la Faculté de génie à l'occasion des festivités de la 34e Grande course nordique de toboggan de béton qui se tenait du 30 janvier au 2 février.

Pour la première fois depuis 1993, l'Université de Sherbrooke était l'hôtesse de cet événement d'envergure. «C'est énorme comme organisation, affirme Stéphanie Payette, membre du comité organisateur et directrice des commandites. Heureusement, nous avons beaucoup de bénévoles pour nous aider.»

Au total, 24 équipes venues de tous les coins du Canada se sont donné rendez-vous sur le Campus principal. «L'équipe la plus à l'est vient d'Halifax, la plus à l'ouest vient de Vancouver, dit Stéphanie Payette. Nous les avons aidées à organiser le transport, ce qui n'était pas évident puisqu'elles arrivent ici avec un énorme toboggan! Nous avons aussi dû les loger, les nourrir et, surtout, les occuper pendant leur séjour.» La course s'est déroulée le samedi 2 février. Les autres journées étaient donc réservées à la préparation des équipes, à l'exposition des toboggans et… à la fête!

Une compétition amicale

Il faut dire que la Grande course nordique de toboggan de béton est un événement beaucoup plus festif que compétitif. «Il n'y a pas de rivalité, l'ambiance est toujours à la fête durant les quatre jours», déclare François Lemay, capitaine de l'équipe Toboggus de l'Université de Sherbrooke.

Les organisateurs avaient donc prévu des activités de toutes sortes afin de divertir leurs invités. Des jeux extérieurs gonflables à la peinture dans les souterrains, il y en avait pour tous les goûts.

«On a vraiment beaucoup de plaisir, affirme Steve, étudiant à l'Université de la Colombie-Britannique. Nous apprécions beaucoup toutes les activités qui ont été organisées et le contact avec les autres équipes. Ça valait vraiment la peine de venir jusqu'ici.»

Il faut dire que réussir à faire le trajet de Vancouver à Sherbrooke a été un défi en soit. «Le plus compliqué a été d'amener notre toboggan avec nous, dit l'étudiant. Merci à Westjet!»

Une descente à 40 km/h

Mais l'activité la plus attendue par tous était sans doute la course de toboggan qui se déroulait au mont Bellevue. Sur la piste aménagée à cet effet, toutes les équipes ont eu droit à trois descentes avec leur engin sur lequel se trouvaient cinq personnes. Chaque toboggan devait être muni d'un système de direction et de freinage. L'objectif : faire la descente le plus rapidement possible… et freiner le plus efficacement possible!

Comment alors arriver à faire glisser une luge dont la surface est en béton? «C'est là tout le défi, affirme François Lemay. La conception d'un toboggan de béton relève plus du génie mécanique alors que nous étudions pour la plupart en génie civil. Nous avons donc dû faire de nombreuses recherches pour trouver le bon mélange de béton. Heureusement, nous avons aussi le droit de cirer notre surface un peu!»

C'est finalement l'équipe de l'Université de Waterloo en Ontario qui a terminé en 1re place au classement général. Bonne deuxième, l'Université de Sherbrooke n'est pas en reste puisque qu'elle a remporté trois titres : un pour le meilleur système de freinage, un pour la conception du toboggan et un pour le mélange de béton utilisé.

Texte écrit par Mathieu Courchesne