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Concours Chapeau les filles!

Trois filles de la Faculté de génie qui savent porter le Chapeau!

Le leadership et l'excellence des représentantes de l'UdeS ont été reconnus de brillante façon lors du dévoilement des lauréates nationales du concours Chapeau les filles! et de son volet Excelle science, le 6 mai. Trois étudiantes en génie, Mélanie Plourde, Audrey Dessureault et Julie Roberge ont chacune reçu un prix Excelle science. Ce concours vise à honorer des jeunes femmes qui choisissent un métier traditionnellement masculin.

Chapeau les filles! est un grand concours organisé par le ministère de l'Éducation et plusieurs partenaires dont la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec. Lors du gala, 58 prix nationaux d'une valeur de 1000 $ à 5000 $, des stages rémunérés et des séjours professionnels hors Québec ont été attribués.

Étudiante en génie électrique, Julie Roberge a obtenu un Grand Prix de 5 000 $ est membre des Forces canadiennes depuis l'âge de 16 ans, où elle agit comme réserviste et ingénieure de combat. Cet emploi étudiant peu banal l'a amenée à relever d'innombrables défis et l'a conduite jusqu'en Bosnie où elle a passé six mois dans le cadre d'une mission de paix. L’étudiante a donc l'habitude des milieux masculins, et s'est intégrée sans heurt au programme de génie électrique où les femmes sont encore rares.

Une fois son baccalauréat terminé, l'automne prochain, Julie prévoit poursuivre ses études à la maîtrise en environnement ou encore au certificat de gestion de projets de développement international et d'aide humanitaire. D'ici là, elle retournera bientôt sur le terrain pour effectuer un stage au Burkina Faso avec Ingénieurs sans frontières.

Mélanie Plourde, étudiante en génie civil, a quant à elle reçu un prix de 2 000 $ du ministère des Transports. Se décrivant comme une personne timide et réservée, l'étudiante dit avoir mûrement réfléchi et consulté des conseillers en orientation avant de choisir sa profession. Depuis, elle a surmonté ses doutes et a appris qu'une ingénieure, c'est une personne qui aime s'interroger, observer, et qui n'a pas peur de se remettre en question pour trouver la meilleure solution. Aujourd'hui, Mélanie souhaite modifier la perception erronée que trop de filles ont des professions scientifiques. Elle rappelle qu'aujourd'hui, aucune fille ne se voit interdire l'accès aux universités dans ces domaines.

Finalement, Audrey Dessureault, gagnante d'un prix du ministère du Développement économique d’une valeur de 2 000 $, de l'Innovation et de l'Exportation, étudie en génie biotechnologique. Membre active d'Ingénieurs sans frontières, elle connaît bien la dimension humaine de sa future profession. Elle parle du génie biotechnologique comme d'un domaine en pleine effervescence et novateur dont les applications sont très variées, notamment dans les domaines pharmaceutique, agroalimentaire, biomédical et environnemental. Audrey invite les filles à découvrir le côté humain des professions scientifiques. Un aspect qui, selon elle, explique la forte présence féminine en santé.