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Obtention d’un projet de recherche sur la santé

Des substituts osseux remplaceront l’autogreffe

Mme Nathalie Faucheux, professeure agrégée du Département de génie chimique de l’Université de Sherbrooke et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur les systèmes biohybrides cellules-biomatériaux, vient d’obtenir un projet de recherche concertée sur la santé de 650 800 $ sur trois ans, 2007-2010, pour développer un substitut osseux tridimensionnel biomimétique favorisant la réparation osseuse. Ce projet regroupe une équipe interdisciplinaire constituée des professeurs Gamal Baroud (génie mécanique), François Cabana (service d’orthopédie, CHUS), François Gitzhofer (génie chimique), Guillaume Grenier (service d’orthopédie, CHUS) et Sophie Roux (Centre de recherche clinique, CHUS). Il est financé conjointement par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et les Instituts de recherche en santé du Canada. Le biomimétisme est une démarche consistant à reproduire artificiellement des propriétés essentielles d'un ou plusieurs systèmes biologiques.

En 2021, le nombre de canadiens de plus de 65 ans atteindra 6,7 millions et il y en aura 9,2 millions en 2041, soit près de 25 % de la population. Devant un tel constat, il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’un grand nombre de personnes souffrira de pathologies osseuses comme des fractures dues à l’ostéoporose, des infections et des tumeurs. Les coûts engendrés par cette problématique de santé publique seront donc considérables. De plus, l’autogreffe (donneur et receveur sont la même personne) couramment utilisée comme traitement pour les comblements osseux nécessite une intervention chirurgicale lourde pouvant entraîner des complications postopératoires comme des risques d’infection et des problèmes de morbidité au niveau du site donneur. De plus, la taille des autogreffes prélevées chez un patient demeure limitée. De nouvelles stratégies doivent donc être développées afin de combler ces pertes osseuses.

En considération de ce qui précède, les chercheurs de la Faculté de génie et de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke impliqués dans ce projet ne chômeront pas. Ils développeront des substituts osseux en trois dimensions en axant leurs recherches sur les effets sur la coopération des cellules osseuses entre elles et leurs réponses à des facteurs de croissance. Ces nouveaux matériaux réduiront les complications chirurgicales et limiteront le temps d’hospitalisation du patient.

Source : Marty-Kanatakhatsus Meunier, agent d'information, Faculté de génie, Université de Sherbrooke

819-821-8000 poste 62141

courriel

Renseignements : Nathalie Faucheux, professeure,

Département de génie chimique, Université de Sherbrooke

819-821-8000 poste 61343

courriel