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Portrait d’une diplômée

Une ingénieure de qualité pour relever les défis

Portrait de diplômée. Madame Sylvie Lamarre, directrice de l’ingénierie pour la région de l’Est de l’Amérique du Nord, chez Hatch.
Portrait de diplômée. Madame Sylvie Lamarre, directrice de l’ingénierie pour la région de l’Est de l’Amérique du Nord, chez Hatch.
Photo : Fournie

Sylvie Lamarre, diplômée de la 33e promotion du baccalauréat en génie civil, croit que les aptitudes nécessaires pour travailler en génie vont bien au-delà des habiletés en mathématiques et en sciences. Pour elle, ce sont les capacités d’analyse, de synthèse, d’écoute, de travail d’équipe, de résolution de problème et d’adaptation aux changements qui distingueront les meilleurs ingénieurs et ingénieures. Et cela, elle le démontre bien à travers son expérience personnelle et les défis qu’elle a rencontrés sur son chemin. Portrait d’une ingénieure remarquable.

Des expériences formatrices

Lorsqu’elle a décroché son emploi chez Hatch, firme d'ingénierie, à sa sortie de l’université, elle a d’abord été ingénieure en structure au bureau de Sorel-Tracy. Puis, elle a travaillé deux années directement chez un client de Hatch, où elle a développé des compétences en gestion et en coordination de l’ingénierie, sur des projets multidisciplinaires.

Cette expertise l’a amenée, en 2007, à coordonner le secteur « Sous-Station principale », la plus grande sous-station électrique à l’époque, du projet majeur : Aluminerie Arvida, le Centre technologique AP-60, de Rio Tinto à Jonquière. Elle explique :

J’avais alors mon bagage en génie civil, mais le génie électrique, je ne connaissais pas. J’ai tellement appris et grandi à travers ce projet! J’ai posé beaucoup de questions et me suis impliquée. Au bout de quelques mois, je comprenais suffisamment la base en électrique pour pouvoir remplir mon rôle d’ingénieure de secteur.

Ce défi a été un moment décisif pour sa carrière, une expérience de six années qui allait la préparer au poste qu’elle occupe aujourd’hui : directrice de l’ingénierie pour la région de l’Est de l’Amérique du Nord.

La diversité en entreprise

À son arrivée à ce poste de directrice, madame Lamarre a fait face à un autre défi, cette fois corporatif. Depuis quelques années, Hatch a l’objectif d’augmenter le pourcentage de femmes au sein de la compagnie à 40 % pour 2023, tous secteurs confondus. Le bureau de Montréal est d’ailleurs partenaire avec la Chaire CRSNG pour les femmes en sciences et en génie au Québec, une organisation dont la mission est liée à cet objectif.

Ces dernières années, il y a eu un réel effort pour nous conscientiser à la diversité dans les aspects de notre travail chez Hatch et tous les bénéfices que ça apporte. Nous avons démontré que nos objectifs n’étaient pas que des belles paroles. Personnellement, ça m’a fait beaucoup réfléchir et, même, si j’étais sensibilisée avant, je me considère une meilleure alliée. Je deviens plus sensible à tous les aspects de la diversité et je l’observe dans la compagnie aussi. C’est en en parlant et en donnant l’exemple que l’on active le changement. 

Cette prise de conscience renforce continuellement la culture de l’entreprise. Plusieurs activités chez Hatch visent à promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion dans le but de créer un climat ouvert qui favorise les échanges d’idées. Ce climat attire les meilleurs talents et les retient, car le personnel sent qu’il peut s’épanouir au travail et contribuer à la hauteur de chaque expertise.

On veut créer un environnement qui les incite à avoir une longue carrière stimulante chez nous, particulièrement en ce qui concerne les femmes. Je pense qu’il y a beaucoup plus d’écoute et d’échange sur le sujet. On s’améliore.

L’avantage de la diversité en gestion de crise

En contexte de pandémie, selon madame Lamarre, les différentes personnalités et perspectives des individus impliqués dans la gestion du confinement ont permis de comprendre rapidement les différentes situations individuelles qu’il fallait gérer et soutenir. Des situations parfois plus atypiques ont été prises en compte grâce à ces différents points de vue.

De plus, la communication et l’écoute ont été primordiales afin de s’adapter aux réalités de chacun. Le personnel se sent écouté et invité à partager ses réalités qui sont différentes d’une personne à l’autre. Ainsi, tout le monde peut travailler ensemble pour trouver des solutions.

La gestion du confinement

Hatch a su faire preuve d’une grande agilité et adaptabilité afin de gérer efficacement ses équipes de projets d’ingénierie en confinement. D’un pays à l’autre, les directives et les communications gouvernementales étaient toutes différentes. La compagnie a géré des projets et des sites identifiés comme « services essentiels » en pleine pandémie, avec la grande majorité de son personnel en mode télétravail.

Faisant partie de l’équipe de leadership régionale, madame Lamarre participait à l’élaboration et à la communication des directives et procédures régionales servant à assurer pour tous et toutes un environnement de travail sécuritaire pendant cette situation exceptionnelle et a permis de maintenir l’efficacité des équipes à livrer leurs engagements envers leurs clients.

Selon elle, la transition en télétravail s’est faite en douceur grâce à une bonne planification, un travail d’équipe et beaucoup de collaboration de la part de tout le personnel. Elle estime que « l’engagement de chacun et chacune a fait toute la différence ».

Pour la suite, Sylvie Lamarre croit que le plus grand défi est l’organisation et surtout la gestion du retour éventuel au bureau. Hatch devra rester à l’écoute et alerte aux besoins.  Il faudra continuer à être flexible, à s’adapter, à mettre en place de nouvelles solutions efficaces et humaines… afin d’assurer la sécurité de son personnel!


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