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Grand Concours de bourses postdoctorales Claire-Deschênes

Obtenir un poste de professeure en génie à l'UdeS comme récompense d’un concours de bourses!

La Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke, toujours audacieuse et créative, lance aujourd'hui un concours tout à fait à son image! Les aspirantes au doctorat et jeunes docteures peuvent dès maintenant participer au Grand Concours de bourses postdoctorales Claire-Deschênes, qui a pour but d’encourager la formation postdoctorale de femmes qui deviendront par la suite professeures en génie à l’Université de Sherbrooke. Le Concours a été nommé en hommage à Claire Deschênes, à qui l’Université de Sherbrooke a décerné un doctorat honorifique en génie le 21 septembre 2019.

En effet, les récipiendaires des huit bourses postdoctorales qui auront complété leur formation seront par la suite attendues avec un poste de professeure au sein de la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke. Les huit domaines ciblés auxquels les nouvelles venues seront rattachées sont le génie du bâtiment, le génie biotechnologique, le génie chimique, le génie civil, le génie électrique, le génie informatique, le génie mécanique et le génie robotique.

Je suis très fière de m’associer à ce concours de bourses postdoctorales : huit femmes, huit bourses, huit programmes d’études, huit postes de professeure en génie! J’applaudis chaleureusement la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke pour cette initiative remarquable, affirme madame Deschênes. Permettez-moi aussi de partager la vision d’avenir qu’elle m’inspire. Dans 25 ans, les récipiendaires de ces bourses formeront encore un groupe de femmes scientifiques uniques, compétentes et soudées. On parlera d’elles pour leur rôle de modèles auprès des plus jeunes, pour les retombées de leurs recherches et pour leur leadership.

Meilleures candidates recherchées

Photo : Martin Blache - UdeS

Le Grand Concours de bourses postdoctorales Claire-Deschênes est ouvert à toutes les femmes souhaitant réaliser un stage postdoctoral pour ensuite entreprendre une carrière professorale en génie à l’Université de Sherbrooke

La Faculté de génie est vraiment fière d’avoir mis sur pied ce concours, qui permettra à plusieurs jeunes femmes en sciences et génie d’avoir la chance de se faire connaître et de contribuer à l’excellence de notre institution », renchérit la professeure Nathalie Roy, vice-doyenne adjointe à l’équité, la diversité et l’inclusion (ÉDI).

Détails du Concours

L’Université de Sherbrooke s’engage à soutenir financièrement le stage postdoctoral de chaque lauréate pour une période pouvant aller jusqu’à deux années. Les modalités entourant le montant de chaque bourse visent à garantir que chaque lauréate dispose d’un minimum de 40 000 $/an pour réaliser son stage postdoctoral.

L’Université de Sherbrooke étant une université francophone, les candidates doivent bien sûr maîtriser le français ou s’engager à l’apprendre. Au moment de soumettre leur candidature, les candidates doivent être inscrites à un programme de doctorat et doivent avoir réussi leur examen de synthèse au doctorat. Les candidates qui ont terminé leurs études de doctorat au cours des deux dernières années sont également admissibles. Les études doctorales et postdoctorales de chaque candidate doivent être réalisées dans des établissements différents.

Les huit bourses seront attribuées en deux tours de quatre bourses. Le premier tour est actuellement ouvert à tous les huit domaines. Les candidatures complètes doivent être reçues au plus tard le 1er mars 2020. Une fois les quatre bourses initiales attribuées, les domaines des quatre bourses restantes seront rendus publics. Pour le deuxième tour de sélection, les candidatures dans les quatre domaines restants seront acceptées jusqu'au 13 septembre 2020.

30 en 30 de Ingénieurs Canada

Atteindre 30 % de femmes parmi les nouveaux ingénieurs en 2030, c’est l’objectif que s’est fixé Ingénieurs Canada. À la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke, l’équivalent est visé : un corps professoral composé à 30 % de femmes d’ici 2030, avec une cible intermédiaire à 20 % d’ici 2022. Des chiffres, oui, mais surtout des objectifs concrets qui pourront être atteints avec plusieurs actions elles aussi concrètes, précises et bien alignées dans le temps. Équité, diversité, inclusion : pour s’ouvrir aux nouveaux talents et à de nouvelles perspectives qui nous procureront une meilleure compréhension de la société pour laquelle nous mettons notre enseignement et notre recherche à contribution.

Toutes les formes d’innovation, de création et d’audace qui caractérisent l’Université de Sherbrooke viennent en grande partie de la diversité sous toutes ses formes que l’on y trouve et qui est mise de l’avant. Nous n’avons pas peur d’oser, autant par les moyens choisis que par les fins visées. À la Faculté de génie, le plus grand pas à faire en termes de diversité est d’accroître la représentativité féminine au sein du corps professoral. Ce grand concours nous fera faire un pas de géant et deviendra ainsi un moyen concret d’aller encore plus loin dans l’innovation », affirme le professeur Patrik Doucet, doyen de la Faculté de génie.

Ce concours de bourses, dans sa forme et ses applications concrètes, s’avère être du domaine du jamais vu en matière de recrutement. Et la récompense pour chaque récipiendaire d’une des 8 bourses demeure plutôt originale!

À propos de Claire Deschênes

Claire Deschênes a été nommée Membre (C.M.) de l’Ordre du Canada. Professeure à la retraite et associée au Département de génie mécanique de l’Université Laval, elle y a été la première femme professeure. Elle a fondé un laboratoire spécialisé dans son domaine, le Laboratoire de machines hydrauliques de l’Université Laval (LAMH), ainsi qu’un consortium réunissant universitaires et partenaires industriels. Mme Deschênes contribue de façon significative au savoir-faire de la communauté scientifique et à la formation de la relève. On lui doit aussi l’établissement de trois organisations internationales qui favorisent la présence des femmes en sciences et en génie. De 1997 à 2005, elle a été titulaire de la Chaire CRSNG/Alcan pour les femmes en sciences et génie au Québec dans le but de répondre au besoin de personnel scientifique hautement spécialisé en innovation au Canada et de favoriser l’avancement professionnel des femmes scientifiques et ingénieures.


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