Aller au contenu

88e Congrès de l’Acfas à Sherbrooke

Plus que quelques jours pour proposer une communication libre

Communiquer devant les pairs ses plus récents résultats de recherche constitue un exercice formateur de transmission du savoir. Jusqu’au 2 décembre, les étudiantes et étudiants des cycles supérieurs de même que l’ensemble de la communauté de recherche sont invités à s’y prêter, en déposant leurs propositions de communications libres au prochain Congrès de l’Acfas, qui se tiendra à l’Université de Sherbrooke et à l’Université Bishop’s, du 4 au 8 mai 2020.

Décrit comme le plus grand rendez-vous scientifique multidisciplinaire de la francophonie, l’événement constitue une vitrine incontournable pour présenter ses plus récentes avancées scientifiques. Quelque 5000 congressistes provenant d’une quarantaine de pays et issus de tous les domaines de la connaissance y prendront part.

Présentations orales ou par affiches

Photo : Michel Caron - UdeS

Les communications libres peuvent prendre la forme de présentations orales ou par affiches.

Regroupées par thématiques, les communications orales, souvent accompagnées d’un support visuel, sont d’une durée de quinze minutes, suivies d’une courte période de questions.

Les communications par affiches se déroulent durant quelques heures dans une zone d’exposition où les congressistes circulent et posent leurs questions aux autrices et auteurs présents.

Parfaire ses compétences professionnelles

En plus de faire connaître son expertise en recherche, une participation au Congrès de l’Acfas représente une occasion unique pour une étudiante ou un étudiant de 2e et 3e cycles de bonifier sa formation par le développement de compétences professionnelles.

En diffusant ses résultats devant public, la présentatrice ou le présentateur est amené à parfaire ses compétences communicationnelles.

Professeure à la Faculté des sciences naturelles et mathématiques à l’Université Bishop’s, Estelle Chamoux souligne la valeur formatrice de ses participations passées dans ce congrès francophone, alors que plusieurs colloques se déroulent en anglais :

Quand j’étais étudiante au doctorat, de pouvoir aller présenter à l’Acfas m’a permis de faire mes premières armes de présentation devant un public qui n’était pas trop stressant, ça se passait en français aussi. Ça m’a donné l’opportunité de savoir comment faire.

La préparation d’une communication libre met aussi à profit des habiletés sur le plan de la concision, de la synthèse et de la vulgarisation, afin de livrer le contenu de manière efficace et intelligible.

Pour le doctorant en éducation Seira Fortin, présenter une communication scientifique au Congrès de l'Acfas est une occasion à ne pas manquer.
Pour le doctorant en éducation Seira Fortin, présenter une communication scientifique au Congrès de l'Acfas est une occasion à ne pas manquer.
Photo : Michel Caron - UdeS

Une participation au Congrès de l’Acfas permet en outre d’aiguiser ses aptitudes relationnelles et d’établir, dans certains cas, un premier réseautage professionnel.

Ayant participé à l'événement l'an dernier, Seira Fortin, doctorant en éducation à l'Université de Sherbrooke, indique :

J’ai pu échanger avec des gens passionnés, autant des acteurs des milieux que des chercheurs. Et ça a été vraiment très bénéfique et très motivant aussi pour moi comme étudiant .

Il encourage d'ailleurs toute personne passionnée par son sujet de recherche à sérieusement envisager de saisir l'occasion de venir le présenter à ses pairs :

Vous vous passionnez pour votre projet de recherche? Je vous invite vraiment à proposer vos idées pour une communication à l’Acfas, vous ne le regretterez pas c’est une super occasion de partager vos recherches avec toute la francophonie!

En vertu d’une entente avec l’Acfas, l'Université de Sherbrooke et l’Université Bishop’s couvrent les frais d'inscription au 88e Congrès (incluant l'adhésion à l'Acfas) de leurs étudiantes et étudiants qui y présenteront une communication scientifique.


Informations complémentaires