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Fonds des leaders John-R.-Evans de la FCI

De l’équipement de pointe pour l’avancement des recherches en médecine et en génie à l’Université de Sherbrooke

Le professeur François-Michel Boisvert a eu l'occasion de faire visiter son laboratoire situé au Pavillon de recherche appliquée sur le cancer à la ministre Marie-Claude Bibeau.
Le professeur François-Michel Boisvert a eu l'occasion de faire visiter son laboratoire situé au Pavillon de recherche appliquée sur le cancer à la ministre Marie-Claude Bibeau.

Photo : Martin Blache - UdeS

Deux projets d’envergure menés par des chercheurs de l’Université de Sherbrooke bénéficient d’un appui de 705 605 $ provenant du Fonds des leaders John-R.-Evans de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), afin de leur permettre d’acquérir des équipements hautement spécialisés, nécessaires à la recherche dans les domaines de la médecine de précision et du génie civil. Ce financement aide les universités à attirer et à maintenir en poste les meilleurs chercheurs au monde en leur procurant les outils requis pour demeurer à l’avant-garde.

Dans le cadre des programmes de la Fondation canadienne pour l’innovation, chaque dollar investi par la FCI est accompagné d’une contribution de 1 dollar du gouvernement du Québec, par l’intermédiaire du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, et de 50 cents d’autres partenaires du secteur privé.

C’est donc un total de 1 793 728 $ dont bénéficieront les deux chercheurs, soit respectivement 1 583 499 $ pour le professeur François-Michel Boisvert, du Département d'anatomie et de biologie cellulaire de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, et 210 229 $ pour le professeur Sébastien Langlois, du Département de génie civil de la Faculté de génie.

« Ce financement nous permet de soutenir des recherches stratégiques et essentielles qui rendent l’Université de Sherbrooke encore plus attrayante pour les meilleurs chercheurs, futurs et actuels. En finançant ainsi nos idées originales, la FCI nous aide à entrer de plain-pied dans la société du savoir », explique le professeur Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures.

La ministre du Développement international et de la Francophonie et députée de Compton-Stanstead, l’honorable Marie-Claude Bibeau, se réjouit de ce financement accordé. « Lorsqu’ils sont bien outillés, les chercheurs peuvent faire des découvertes qui améliorent notre qualité de vie et contribuent au développement économique. Ce coup de pouce permettra à la communauté scientifique de l’Université de Sherbrooke de piloter des travaux de recherche innovants et porteurs pour l’avenir », affirme-t-elle.

Médecine de précision : un spectromètre de masse pour la découverte de nouveaux biomarqueurs protéiques dans le cancer et les maladies

Le professeur François-Michel Boisvert, du Département d'anatomie et de biologie cellulaire de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, reçoit un financement total de 1 583 499 $.
Le professeur François-Michel Boisvert, du Département d'anatomie et de biologie cellulaire de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, reçoit un financement total de 1 583 499 $.

Photo : Martin Blache - UdeS

Professeur François-Michel Boisvert (Faculté de médecine et des sciences de la santé, Département d'anatomie et de biologie cellulaire), 621 605 $ provenant de la FCI – Financement total : 1 583 499 $.

Le cancer est la principale cause de décès au Canada depuis 2005 et l'on s'attend à ce que la mortalité due au cancer continue d'augmenter même s'il y a une diminution significative des taux de mortalité, en grande partie grâce à la recherche et au développement de nouveaux marqueurs biologiques pour détecter, traiter et suivre la récurrence des cancers. La recherche de biomarqueurs se développe continuellement dans le domaine de la protéomique clinique afin de continuer d’améliorer notre capacité à détecter les cancers. Selon l'utilisation prévue, les biomarqueurs peuvent être distingués dans les catégories suivantes : biomarqueurs diagnostiques qui intègrent la détection de la maladie, pronostic qui représente la prédiction du cours d'une maladie particulière (par exemple, récurrence, progression et survie) et prédictive qui permet de prédire la réponse au traitement qui pourrait être appliqué ultérieurement dans l'évaluation du patient. Idéalement, ces avancées pourraient fournir de nouveaux biomarqueurs qui seront cliniquement applicables pour le diagnostic et/ou le pronostic des cancers.

Le professeur Boisvert a expliqué à la ministre Bibeau le fonctionnement du nouveau spectromètre de masse acquis grâce au financement de la Fondation canadienne pour l’innovation.
Le professeur Boisvert a expliqué à la ministre Bibeau le fonctionnement du nouveau spectromètre de masse acquis grâce au financement de la Fondation canadienne pour l’innovation.
Photo : Martin Blache - UdeS

L’acquisition de spectromètre de masse à haute performance nous permettra d'identifier et de valider de nouveaux biomarqueurs protéiques dans différents projets cliniques en cours. L'infrastructure demandée est essentielle pour mener à bien les projets proposés avec une implication importante dans la recherche sur la santé et le développement de nouveaux tests pour la prédiction et la caractérisation des patients atteints de cancer et d'autres maladies, ainsi que pour offrir à nos étudiants la possibilité de formation techniquement avancée.

« Cette nouvelle initiative de médecine de précision va nous permettre de nous rapprocher de la guérison des maladies comme le cancer, en nous donnant accès à l'information personnalisée dont nous avons besoin pour offrir aux patients un traitement mieux adapté aux caractéristiques de sa maladie », fait valoir le professeur François-Michel Boisvert.

Système de corrélation d'images numériques pour l'évaluation du comportement des structures à treillis en acier

Professeur Sébastien Langlois (Faculté de génie, Département de génie civil), 84 000 $ provenant de la FCI – Financement total : 210 229 $

Le professeur Sébastien Langlois, du Département de génie civil de la Faculté de génie, reçoit quant à lui un financement total de 210 229 $.
Le professeur Sébastien Langlois, du Département de génie civil de la Faculté de génie, reçoit quant à lui un financement total de 210 229 $.

Photo : UdeS

Le maintien d’un réseau de transport d’électricité fiable et économique est un enjeu de société capital, en particulier au Canada où les centres de production sont éloignés des centres de consommation. Les pylônes à treillis en acier sont le plus souvent utilisés comme support de lignes aériennes de transport d’énergie, car ils sont rigides, résistants et économiques. Pour valider leur comportement et leur résistance, des essais destructifs grandeur nature sont réalisés pour la grande majorité des nouvelles conceptions de pylônes. Les activités de recherche proposées visent le développement de méthodes avancées de modélisation numérique pour optimiser le recours aux essais. Ces méthodes deviendront aussi des outils pour évaluer des stratégies permettant d’améliorer la ductilité des pylônes à treillis, c’est-à-dire sa capacité à se déformer avant d’atteindre la ruine complète, pour ainsi mieux confiner l’étendue des ruines en cascades de lignes sous chargements extrêmes. L’équipement demandé consiste en un système de corrélation d’images numériques qui sera utilisé au laboratoire de structures pour mesurer l’ensemble des déformations lors de la ruine d’une section de treillis et à la soufflerie, en combinaison avec une balance six axes, pour évaluer le comportement des treillis sous charges de vent. L’équipement demandé est nécessaire pour enrichir les données recueillies lors d’essais expérimentaux et approfondir la validation des modèles numériques de pylônes à treillis.

« L’équipement de corrélation d’images numériques que nous pourrons acquérir grâce à cette subvention permettra d’enrichir de façon exceptionnelle l’information obtenue lors d’essais sur des structures. Il s’agit donc d’un complément important qui apporte une nouvelle façon d’exploiter les résultats d’essais sur des structures de lignes aériennes de transport d’énergie, mais aussi sur tous types de structures du génie civil en acier, béton armé et matériaux composites » indique le professeur Sébastien Langlois.

À propos de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI)

La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) verse des contributions financières aux universités, aux collèges, aux hôpitaux de recherche et aux organismes de recherche à but non lucratif pour leur permettre d’accroître leur capacité à mener des activités de recherche de grande qualité. Le Fonds des leaders
John-R.-Evans permet à un nombre restreint d’excellents chercheurs d’établissements canadiens de mener des travaux recherches de pointe en leur fournissant l’infrastructure dont ils ont besoin pour s’établir comme chefs de file dans leur secteur respectif.

À propos de l’Université de Sherbrooke

L’Université de Sherbrooke est au cœur d’un des trois pôles de recherche majeurs du Québec. Reconnue pour son sens de l’innovation, l’UdeS est un partenaire de premier plan des gouvernements supérieurs et régionaux pour favoriser le développement social, culturel et économique. Elle se démarque en outre par la forte croissance de ses activités de recherche au cours des dernières années, ses succès en transfert technologique ainsi que ses initiatives en matière d’entrepreneuriat et d’innovation ouverte en collaboration avec les milieux industriels et sociaux.


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