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43e Grande course nordique de toboggan de béton

Une expérience hors du commun pour de futurs ingénieurs

ToboggUS, club étudiant de la Faculté de génie à Winnipeg (février 2017)
ToboggUS, club étudiant de la Faculté de génie à Winnipeg (février 2017)

Photo : UdeS

Il n’y a pas que la victoire qui compte aux yeux de la délégation sherbrookoise qui participait à la Grande course nordique de toboggan de béton (GCNTB) qui se tenait dernièrement à Winnipeg. En effet, l’expérience acquise au cours de cette compétition entre 450 futurs ingénieurs provenant de 21 équipes universitaires et la diversité des idées partagées ont stimulé ToboggUS, un club étudiant de la Faculté de génie, à faire encore mieux en vue de l’édition 2018. Avec ce retour en force au GCNTB, les Sherbrookois ont terminé 9e au classement général, et 2e pour le système de freinage de cette course, qui depuis 1974, réunit des équipes universitaires de partout au Canada.

Mais de quelle manière se déroule la Grande course? La compétition s’échelonne sur trois jours. La première journée est une journée d’activités pour démontrer l’esprit d’équipe. La seconde consiste en une journée d’exposition ouvertes au public où chaque équipe présente son toboggan en vulgarisant leur science. Lors du jour ultime, les toboggans dévalent les pentes pour tester leur capacité de freinage, leur vitesse ainsi que leur aptitude aux virages contrôlés.

Les futurs ingénieurs sherbrookois ont dû se conformer aux nombreuses règles qui régissent la participation à un tel événement dont l’emploi du béton dans la fabrication de la surface de glisse, un poids ne devant pas excéder 350 livres et l’usage d’un système de freinage et de direction fonctionnel. Par ailleurs, les toboggans sont évalués en fonction des critères suivants : mélange de béton, conception de la structure, système de freinage, système de direction, rapport technique et performance générale lors de la journée de course.

« Nous avons conçu et fabriqué un toboggan pouvant transporter cinq passagers. Il figurait parmi les seuls dont la coque a été fabriquée en matériaux composites, en l’occurrence en fibre de verre, contrairement aux autres équipes qui bénéficiaient d’une cage en métal », souligne fièrement Julien Roy, étudiant en génie mécanique. Cette particularité les a soustraits de la nécessité d’avoir un filet en cas de retournement du toboggan. Par ailleurs, le système de freinage de ToboggUS se démarque cette année puisque les skis arrière se relèvent, de telle sorte que le poids du véhicule contraint le frein à mieux pénétrer dans la neige.

« J’ai vécu ma première expérience comme capitaine de l’équipe ToboggUS, et le travail sans relâche nous a permis d’accomplir de grandes choses, que ce soit avant notre départ ou durant notre séjour à Winnipeg où se sont déroulées de belles rencontres entre futurs collègues ingénieurs », résume Lydia Charbonneau, étudiante en génie civil. Seule équipe francophone participant à cette compétition, le club étudiant de la Faculté de génie a trimé dur pour parvenir à ses fins, que ce soit lors la recherche de financement ou de la fabrication du bolide de glisse.


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