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Legs testamentaire

Pérenniser son engagement dans la formation des ingénieurs

Thérèse Côté, directrice de la section Aide financière des Services à la vie étudiante, Pascal Grégoire, directeur adjoint du Service des relations avec les diplômées et diplômés, Pr Philippe Mabilleau et Pr Patrik Doucet, doyen de la Faculté de génie.

Thérèse Côté, directrice de la section Aide financière des Services à la vie étudiante, Pascal Grégoire, directeur adjoint du Service des relations avec les diplômées et diplômés, Pr Philippe Mabilleau et Pr Patrik Doucet, doyen de la Faculté de génie.


Photo : UdeS

En 1976, Philippe Mabilleau mettait les pieds à la Faculté de génie pour la première fois pour y faire un stage en génie informatique. Il y est encore après presque 40 ans, sauf que, depuis 1984, on a le droit d’ajouter un Pr devant son nom. Tout naturellement, Pr Philippe Mabilleau s’est tourné vers la Faculté de génie lorsqu’est venu le temps de parler de legs testamentaire. Un retour vers un endroit qui lui tient vraiment à cœur. Son milieu de vie, son quotidien depuis 40 ans.

Le Fonds Philippe-Mabilleau comporte trois volets, lesquels offrent tous un appui à la formation tout en reflétant des valeurs auxquelles adhère le donateur. « Selon moi, la vocation première d’une institution universitaire est la formation des futures générations, d’où mon désir d’orienter mes choix vers le support à l’enseignement aux étudiants, avec des spécificités qui me tiennent vraiment à cœur.  Je veux permettre aux étudiantes et étudiants de bénéficier des meilleures méthodes d’apprentissage possibles et d’aller au bout de leur capacité à se réaliser », explique M. Mabilleau.

Pr Philippe Mabilleau
Pr Philippe Mabilleau
Photo : René Marquis

Leur donner les moyens de s’éclater !

Le premier, Fonds Philippe-Mabilleau – Projets étudiants, sert à encourager la réalisation de projets novateurs par des équipes d’étudiantes et d’étudiants en génie électrique et en génie informatique.  « Cette bourse donnera la liberté financière à des équipes étudiantes de travailler sur des projets n’ayant pas de potentiel économique à court terme, par exemple des projets destinés aux OSBL », précise le donateur.

Le deuxième, Fonds Philippe-Mabilleau – Bourses aux étudiantes et étudiants en situation de handicap, a été mise en place afin d’encourager les étudiantes et étudiants qui vivent avec une déficience visuelle ou auditive à entreprendre ou à poursuivre une formation universitaire dans les domaines des sciences pures, du génie ou de la santé. Semi-voyant, M. Mabilleau n’a jamais bénéficié d’une aide particulière au sein des différentes écoles qu’il a fréquentées.  « Je crois vraiment qu’une aide financière peut faire une différence dans la poursuite des études ou peut simplement donner un bon coup de pouce.  Un handicap non apparent, comme la surdité par exemple, peut parfois représenter un défi plus grand qu’un handicap apparent. »

Et le troisième, Fonds Philippe-Mabilleau – Bourses dans le domaine de l’internet des objets au service des personnes, servira à encourager les étudiantes et les étudiants qui manifestent un intérêt marqué pour ce domaine en émergence et son application au développement de services facilitant la vie des personnes et en particulier de celles qui ont des besoins particuliers.

Appui de la Fondation

Le Fonds Philippe-Mabilleau et ses composantes seront créées lors du versement du don, en tout ou en partie, après l’ouverture de la succession. Le nombre de bourses à être remises sera établi chaque année en fonction des sommes disponibles pour attribution.

« J’ai trouvé que l’organisation de la Fondation était vraiment bien ficelée. Tout est bien planifié. Plusieurs possibilités sont offertes au donateur; on l’aide à bien comprendre les différentes facettes des décisions à prendre et on le guide dans ses choix », conclut M. Mabilleau.