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International Visitor Leadership Program

Du Centre spatial Kennedy aux Studios Universal

Dans une école secondaire de Cincinnati au STEM Bicycle Club
Dans une école secondaire de Cincinnati au STEM Bicycle Club
Photo : Fournie

Quand le réseau PBS, le Centre spatial Kennedy et les Studios Universal font partie de l’agenda d’une professeure, on peut penser qu’elle est en vacances. À moins de faire partie d’un club sélect de six femmes canadiennes invitées par le Bureau des affaires éducatives et culturelles du Département d’état américain dans le cadre de l’International Visitor Leadership Program «Women in STEM – A Project for Canada». Ces six femmes, judicieusement sélectionnées par le Consulat général des États-Unis de leur province, ont été choisies pour leur rôle actif dans la valorisation de la place de la femme en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM).

De la prématernelle au milieu du travail

À Washington
À Washington
Photo : Fournie

Du 21 au 31 mars dernier, Eve Langelier, professeure en génie mécanique à la Faculté de génie, a donc inscrit «États-Unis» à son agenda. De Washington à Cincinnati, en passant par Orlando, un agenda fort chargé l’attendait. Le but : aller à la rencontre de décideurs, d’idées, de pratiques, de programmes qui ont fait leur preuve pour susciter l’intérêt et l’apprentissage des filles dans les STIM et pour appuyer les femmes oeuvrant dans ces domaines - tant à l’université qu’en entreprise. À Washington, l’itinéraire a été développé en lien avec le gouvernement et le rôle qu’il joue dans l’enseignement des STIM; à Orlando, l’accent était mis sur les partenariats publics-privés; puis Cincinnati proposait un agenda basé principalement sur les visites d’écoles, sur les communautés. De la prématernelle au milieu de travail, dans des contextes défavorisés ou non, par des partenariats public-privé ou des programmes gouvernementaux, tous les environnements où les femmes sont en contact avec les STIM ont été présentés.

«Sept jours d’échanges, de visites, de prises de notes, de réflexions, d’idées échangées. C’est tellement nourrissant de partager tout ça avec des femmes qui viennent d’autres milieux - de Vancouver, Calgary, Halifax, Toronto et Winnipeg -, qui ont d’autres fonctions, mais qui, comme moi, ont comme passion et orientation de valoriser la présence des femmes en sciences et en génie. Je me sens tellement privilégiée d’avoir pu profiter de cet événement directement relié aux travaux de ma Chaire de recherche pour les femmes en sciences et génie! », exprime la professeure Langelier.

Profession ingénieure… à Universal Studios !

Parler de machines simples au réseau PBS, se faire expliquer comment la NASA est investie dans l’apprentissage des sciences, apprendre sur le Lockheed Martin Academy et son rôle dans les technologies novatrices pour former les enseignants, découvrir le Orlando Science Center et ce qu’il offre comme camps et programmes en sciences pour les élèves : quelques-unes des dizaines d’activités inscrites à l’agenda de cette délégation.

« Un de mes coups de cœur est la rencontre avec l’ingénieure mécanique responsable des attractions à Universal Creative (Universal Studios) à travers le monde. Une autre activité qui a attiré mon attention, c’est le programme d’une école secondaire à Covinton, où 15 élèves ont été sélectionnés pour participer à une activité parascolaire. L’activité : démonter un vélo, le remonter, puis ensuite l’élève peut garder le vélo ! La relation que les élèves développent avec leur mentor est très significative. On nous a aussi expliqué le programme ADVANCE mis en place par l’organisme NSF pour rendre le milieu universitaire plus équitable pour les femmes. »

Continuation sur le thème

Ce genre de rencontres amène un désir de poursuite, de continuation, de mise en application. « J’ai entre autres retenu un exemple d’exercices sous forme d’études de cas, lesquelles nous permettaient justement de mettre de l’avant l’authenticité et la contextualisation, deux éléments essentiels qui nous permettent de rejoindre et de faire vibrer certaines fibres scientifiques et technologiques chez les filles », conclut Pr Langelier.


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