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Nouvelle mission humanitaire du GCIUS au Burkina Faso

«On fait un autre pas en avant»

En 2008, une autre délégation du GCIUS a déjà réalisé un projet de four pour l'étuvage du riz au Burkina Faso.
En 2008, une autre délégation du GCIUS a déjà réalisé un projet de four pour l'étuvage du riz au Burkina Faso.
Photo : GCIUS

Le Groupe de collaboration internationale en ingénierie de l'Université de Sherbrooke (GCIUS) se prépare pour une nouvelle mission au Burkina Faso, qui s'échelonnera du 9 septembre jusqu'à la fin de décembre 2011. Cette année, six étudiants en génie érigeront un centre d'étuvage et de transformation du riz dans la région de Banzon, située dans l'ouest du pays. La construction de ce bâtiment profitera aux quelque 400 femmes membres d'une coopérative régionale établie sous la supervision du Comité interprofessionnel du riz du Burkina, ainsi qu'à leurs familles. Le centre d'étuvage facilitera l'organisation et la production de riz, ainsi que le développement économique, social et environnemental de cette communauté.

Un retour au Burkina Faso

Ce n'est pas la première fois que le GCIUS apporte son aide aux communautés du Burkina Faso. En 2008, le groupe avait entrepris la construction d'un four à écorce de riz dans la région de Bama. Cette année, c'est la région du Banzon qui aura la chance de bénéficier du savoir-faire des étudiants de l'UdeS. «Le GCIUS voulait instaurer une pérennité dans les projets. On ne voulait pas aider un pays et ne plus y retourner. Au contraire, on s'appuie sur ce qui a déjà été construit au Burkina Faso et on continue sur cette lancée», avance Marc-Olivier Mercier, responsable des communications. C'est notamment grâce à la demande formulée par les femmes de la région du Banzon qui ont entendu parler des réalisations du GCIUS au Burkina Faso que ce nouveau projet verra le jour. «Nous avons parlé aux femmes là-bas pour leur demander qu'est-ce qu'elles aimeraient améliorer dans leur communauté et on a l'intention de les aider dans ce sens en 2011», précise la responsable technique Édith Poudrier.

Au sud-ouest du Burkina Faso, la région de Banzon se trouve à proximité de la deuxième plus grande ville du pays, Bobo Dioulasso. Banzon fait partie d'une des principales plaines de production de riz, où l'on trouve un sol propice à l'agriculture grâce à la rivière du Kou. Un développement hydro agricole mis en place en 1970 par une coopération taïwanaise qui a permis déjà à plus de 14  000 habitants de bénéficier d'un périmètre rizicole de 1040 acres. Bref, les burkinabés de cette région ne demandent pas mieux que de pouvoir exploiter cette richesse de façon avantageuse et durable.

Objectif : le développement durable

Chaque année, depuis 2002, le GCIUS rassemble de cinq à six étudiants en formation. Réunis sous la même bannière, les futurs ingénieurs canalisent leur énergie, leur force et leur volonté d'action dans un objectif commun : réaliser un projet d'ingénierie à incidence durable ayant un impact positif sur le niveau de vie de communautés localisées dans des pays en développement.


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