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À l'occasion de la collation des grades 2010 de l'UdeS

Les diplômés cinquantenaires de 1960 sont accueillis en grande pompe!

Les 34 diplômés cinquantenaires de l'UdeS, issus de la cohorte de 1960, ont été chaudement applaudis par la foule durant la cérémonie principale de la collation des grades.
Les 34 diplômés cinquantenaires de l'UdeS, issus de la cohorte de 1960, ont été chaudement applaudis par la foule durant la cérémonie principale de la collation des grades.
Photo : Michel Caron

Les 34 diplômées et diplômés célébrant le 50e anniversaire de l'obtention de leur diplôme de l'UdeS qui ont assisté à la collation des grades ont vécu de grandes émotions le 25 septembre dernier : ils ont pu côtoyer, l'espace de quelques heures, la jeunesse et la ferveur des finissants de 2010, se remémorant ainsi une multitude de merveilleux souvenirs du temps où eux-mêmes ont fréquenté l'institution.

À l'image des quelque 2 500 jeunes femmes et hommes venus célébrer la fin de leurs études universitaires, les diplômés cinquantenaires de 1960 ont témoigné à maintes reprises leur bonheur de participer à un événement aussi grandiose et unique à l'UdeS. Ils ont assisté à la cérémonie principale dans le stade intérieur avec les diplômés des neuf facultés, une première depuis le premier Rendez-vous du 50e organisé il y a cinq ans. Ils se sont ensuite retrouvés à l'Atrium de la Faculté des sciences pour obtenir un document honorifique marquant leurs 50 ans de diplomation, et pour échanger sur leur parcours.

L'ingénieur Robert Leblanc a reçu son parchemin honorifique marquant ses 50 ans de diplomation des mains du Pr Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche.
L'ingénieur Robert Leblanc a reçu son parchemin honorifique marquant ses 50 ans de diplomation des mains du Pr Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche.
Photo : René Marquis

« J'ai été émerveillé de constater l'organisation serrée et la splendeur de cette collation des grades, a mentionné Robert Leblanc, diplômé du baccalauréat en génie mécanique en 1960. Je suis très fier d'être issu de l'UdeS et de constater sa progression, tant dans ses connaissances et ses biens et matériel que dans le nombre de ses diplômés, particulièrement le nombre de femmes. »

Redonner un peu de ce qu'on a reçu

Monsieur Leblanc, digne fils d'Albert Leblanc en l'honneur duquel le pavillon de la Faculté de droit a été nommé, n'a pas manqué de souligner à la fois l'importance de l'UdeS mais aussi l'importance de l'appuyer : « Elle offre un apport indéniable à notre société. Nous avons tous été choyés d'étudier en son sein et c'est normal de lui retourner l'ascenseur. »

Ainsi, Robert Leblanc entend bien faire un don à l'Université très prochainement, soit pour financer les bourses d'études ou encore les frais de recherche reliés à la Faculté de génie. « Je tiens à donner à mon alma mater pour lui laisser un souvenir impérissable. Je compte d'ailleurs relancer mes confrères de classe de la 2e cohorte de finissants en génie pour qu'ils en fassent autant afin que nous laissions ainsi notre trace », a assuré celui qui a pris l'initiative de regrouper ses compagnons de génie après l'événement, où les rires, les souvenirs et les discussions animées ont fusé.

Un moment solennel, un document rempli d'histoire

Au nom de la direction de l'UdeS, le Pr Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche, a salué les diplômés cinquantenaires présents.
Au nom de la direction de l'UdeS, le Pr Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche, a salué les diplômés cinquantenaires présents.
Photo : René Marquis

En fin d'après-midi, tous les diplômés cinquantenaires ont reçu, des mains du professeur Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche, leur parchemin officiel avec les nouvelles armoiries de l'UdeS. Auparavant, ce dernier a prononcé un discours empreint de reconnaissance envers celles et ceux qui ont ouvert le chemin, au nom de la direction de l'Université.      « En figurant parmi les premières promotions d’étudiants issues de notre institution, vous avez joué un rôle primordial dans son rayonnement, sa notoriété et son évolution, a-t-il souligné. Vous faites partie des précurseurs qui avaient soif d’apprendre et tout cela s’est transposé sur les générations qui vous ont succédés, permettant ainsi à l’Université de Sherbrooke de se développer et d’atteindre les sommets dans toutes les sphères d’activité. »

Jean-Marc Donahue, diplômé d'une maîtrise en commerce de 1960, représentait les diplômés cinquantenaires. Son discours enthousiaste et fier en a conquis plus d'un. « Nous faisons tous partie de la grande famille de l'UdeS, a-t-il déclaré. À ce titre et tout comme dans nos cocons familiaux où l’entraide prévaut, nous avons un rôle de « grands-frères » et de « grandes sœurs » à assumer auprès des étudiants présents et futurs. Je vois là un pont entre le passé et l’avenir, entre ce qui a été réalisé et ce qui reste à faire. C’est un geste solidaire de grande valeur, à la fois stimulant et vivifiant, qui nous permet de reconnaître ce que l’Université de Sherbrooke nous a donné. »

Le bénévole et donateur Jean-Marc Donahue, diplômé de la Faculté d'administration (Faculté de commerce en 1960), s'est adressé à ses consoeurs et confrères avec enthousiame.
Le bénévole et donateur Jean-Marc Donahue, diplômé de la Faculté d'administration (Faculté de commerce en 1960), s'est adressé à ses consoeurs et confrères avec enthousiame.
Photo : René Marquis

En sa qualité de grand bénévole et donateur de La Fondation de l'UdeS, Monsieur Donahue a aussi proposé à ses consoeurs et confrères de 1960 d'être généreux envers leur alma mater :  « À la hauteur de nos moyens, nous nous devons de soutenir l’UdeS pour qu’elle demeure parmi les meilleures. Je crois qu’en notre qualité de diplômés cinquantenaires, nous sommes ses ambassadeurs tout désignés pour lui permettre d’y parvenir. Chaque geste compte pour favoriser son essor ainsi que celui de ses futurs diplômés. »

1960, une année faste; 2010, une année mémorable

Les 15 diplômés de la Faculté de génie (Faculté des sciences en 1960) ont poursuivi leurs retrouvailles après l'événement.
Les 15 diplômés de la Faculté de génie (Faculté des sciences en 1960) ont poursuivi leurs retrouvailles après l'événement.
Photo : René Marquis

Les 15 représentants de la Faculté de génie (Faculté des sciences), les huit de la Faculté d'éducation (Institut de pédagogie), les sept de la Faculté d'administration (Faculté de commerce), les trois de la Faculté des lettres et sciences humaines (Faculté des arts) et le seul représentant de la Faculté de droit ont beaucoup ri alors que plusieurs événements marquants de 1960 leur ont été rappelés avec humour par le directeur général adjoint du Service des relations avec les diplômées et diplômés, Pascal Grégoire, qui agissait à titre de maître de cérémonie.

Ainsi, il se sont notamment souvenu qu'en politique, John F. Kennedy a été élu président des États-Unis alors que les noirs ont obtenu le droit de vote dans ce pays. Au Québec, Jean Lesage a remporté l'élection provinciale avec 55 députés contre 44 pour l'Union nationale. Du côté de la culture, les Beatles ont fait leur première apparition publique alors que chez nous, Michel Louvain a remporté le Grand prix du disque canadien de CKAC. Ce fut aussi la diffusion du premier épisode des Pierrafeu. En sport, les Canadiens de Montréal ont remporté leur 5e Coupe Stanley consécutive et Maurice Richard a pris sa retraite après une carrière de 18 ans avec le Tricolore. Également en 1960, Montréal a inauguré son boulevard Métropolitain, alors qu'on a présenté la première voiture à batterie rechargeable à l'énergie solaire.

Si 1960 fut une année faste, l'année 2010 en sera certes une mémorable pour les 34 diplômés cinquantenaires de l'UdeS présents le 25 septembre. Anne-Marie Boucher, diplômée du baccalauréat en pédagogie cette même année, a résumé l'expérience à sa façon.

Après 50 ans sans nouvelles, les amies Èva Lambert, Anne-Marie Boucher et Josette Morin, titulaires d'un baccalauréat en pédagogie, se sont revues durant l'été après avoir reçu l'invitation pour l'événement.
Après 50 ans sans nouvelles, les amies Èva Lambert, Anne-Marie Boucher et Josette Morin, titulaires d'un baccalauréat en pédagogie, se sont revues durant l'été après avoir reçu l'invitation pour l'événement.
Photo : René Marquis

« L'hommage rendu pour célébrer les 50 ans de l'obtention de mon diplôme a été pour moi l'un des plus beaux événements organisés par une institution universitaire pour souligner ma formation académique, laquelle s'est poursuivie par la suite jusqu'au doctorat, a-t-elle commenté. J’ai particulièrement apprécié le fait d’assister à la remise de diplômes de jeunes récipiendaires dont l’effervescence me rappelait la mienne à leurs âges. Je conserve un souvenir impérissable du caractère très solennel et très joyeux de la cérémonie tenue dans un lieu magnifique, à laquelle ont participé des personnes exceptionnelles. Ce fut une journée empreinte de belles émotions. J'ai eu le plaisir de partager ce moment magique avec deux autres de mes consœurs de classe que j'ai retrouvées après 50 ans. J'aimerais remercier les organisateurs qui ont su assurer la logistique d'un tel événement ainsi que les personnes qui nous ont accueillis et accompagnés tout au long de la journée. Un pur bonheur! »