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28 avril 2015
Nouvelles FLSH

Portrait de chercheur

Tristan Landry, professeur d'histoire

Les personnes au cœur de la recherche à la Faculté des lettres et sciences humaines sont souvent méconnues à l’extérieur de leur champ disciplinaire. Cette rubrique veut renverser cette situation en vous présentant, dans chaque édition du bulletin, les réponses d’une chercheuse ou d’un chercheur de la FLSH à des questions concernant son travail et ses intérêts. Dans cette édition, le professeur Tristan Landry du Département d'histoire répond à nos questions.

Quel est le sujet principal de vos recherches?

Je travaille maintenant depuis cinq ans sur les « nourritures totalitaires ». Dans les années qui suivirent la fin de la Première Guerre mondiale, la nourriture était un enjeu crucial dans l’Allemagne de Hitler, l’Italie de Mussolini et l’URSS de Staline. Les deux premières luttaient avec une inflation élevée, tandis qu’en URSS, la guerre civile s’accompagnait d’une famine. Cette  période a contribué à l’arrivée d’un nouveau type de pouvoir qui visait à résoudre le problème de la faim par des moyens totalitaires. Les trois régimes ont cherché à réaliser l’autarcie alimentaire, avec certains succès, mais aussi avec un coût humain catastrophique : la grande famine de 1933 en URSS a fait six millions de victimes. Dans les trois pays, on a aussi tâché d’inventer une nouvelle cuisine, censée mieux refléter l’idéologie officielle. Ça n’a pas toujours donné des résultats concluants, mais cela montre déjà en soi que la gastronomie peut servir de courroie de transmission idéologique et c’est principalement ce sur quoi focalise ma recherche.

Quel est l’objectif ultime de ces recherches?

Ultimement, mes recherches devraient nous mettre en garde contre un certain type de rationalité. Trop souvent, les vulgarisateurs médiatiques nous présentent les mouvements totalitaires comme nimbés d’une aura d’irrationalisme. Or, ce n’est pas ce que je vois dans mes sources. Au contraire, j’y trouve l’expression d’une froide rationalité où chaque calorie est calculée et où la vie humaine est jugée selon son utilité sociale. Au moment où l’humanité se dirige vers 9 milliards d’individus en 2050 et où se pose à nouveau devant elle le problème de la précarité de certaines ressources essentielles, notamment l’eau douce, il n’est certainement pas inutile de revenir sur les utopies destructrices qui, dans le passé, ont élaboré de formidables appareils idéologiques, érigé de redoutables machines bureaucratiques et déclenché les guerres les plus meurtrières pour assurer la mainmise sur ces ressources. « Ceux qui ne peuvent apprendre du passé sont condamnés à le répéter » a un jour écrit Santayana.

Si vous aviez à définir vos recherches en trois mots, quels seraient-ils?

Alimentation, société, culture. L’on ne se nourrit pas que pour satisfaire un besoin physiologique. Il y a bien plus dans l’acte de manger. L’« homnivore » – pour reprendre l’expression de Claude Fischler – mange à l’intérieur d’une culture et, ce faisant, ordonne le monde d’une certaine manière. À cet égard, la recherche sur l’alimentation apporte un éclairage important et nouveau sur les cultures, les religions et les civilisations, en montrant comment la nourriture et sa consommation s’inscrivent dans un patrimoine alimentaire, défini comme un ensemble de pratiques et de représentation constitutives d’une société et de son évolution.

D’où vous est venue l’idée de fouiller ce sujet en particulier?

L'idée des « nourritures totalitaires » est née d'un échange : au moment où je donnais mon cours sur l'histoire de l'Allemagne, une collègue m'a amené à m'intéresser à l'histoire de l'alimentation (que je n'avais encore jusque-là jamais considérée). Or, une fois appliqués à l'Allemagne, certains concepts en histoire de l'alimentation (ex. gastrophobie, gastropolitique) donnaient à comprendre des réalités qui jusqu'alors m'avaient échappé. En approfondissant la question, j'ai découvert un champ de recherche qui, sans être complètement vierge, était néanmoins encore au stade initial. Assurément, la comparaison des divers États totalitaires entre eux du point de vue de l'alimentaire restait à faire, or c'est une chose à laquelle je pouvais prétendre compte tenu de mon bagage linguistique.

Quelle chercheuse ou quel chercheur vous inspire particulièrement dans votre domaine de recherche?

Au début des années 2000, j’ai réalisé un stage postdoctoral à l’Université Libre de Berlin sous la direction de Georg Elwert, qui dirigeait alors l’Institut d’ethnologie. Ces années ont été très formatrices sur les plans tant académique que linguistique. Rien ne laissait alors présager l’influence qu’aurait Elwert sur moi. Il était ethnologue de formation, j’étais historien. Il se spécialisait avant tout sur l’Afrique, moi sur l’Europe de l’Est. Mais Elwert m’a initié à une façon de penser, d’approcher le monde qui ne devait plus me quitter par la suite. Mon intérêt pour l’approche comparée s’est notamment développé à Berlin. Un collègue et moi lui avons rendu hommage en 2005 dans un ouvrage dédié à l’un de ses concepts, celui de « marchés de violence », quelque temps après sa mort.

Dans quel domaine, le plus loin de votre discipline qui soit, croyez-vous que vos recherches pourraient avoir une incidence?

Quand j’ai débuté le projet des « nourritures totalitaires », j’avais des connaissances limitées en nutrition. Celles-ci se sont affinées en lisant ce qui était dans les années 1930 la recherche de pointe sur le sujet. Or, quelle n’a pas été ma surprise de constater que les scientifiques arrivaient parfois dans les années 2000 à des résultats qui avaient déjà été atteints dans les années 1930 ! Par exemple : le rôle des pro- et prébiotiques dans la prévention du cancer de l’intestin ou encore l’effet de la restriction alimentaire sur certaines tumeurs cancéreuses. Après la guerre, les infrastructures scientifiques allemandes étaient dévastées et, même s’il est vrai que certains savants nazis se sont retrouvés à travailler pour l’armée américaine (dans le cadre de l’opération Paperclip), les priorités n’étaient plus les mêmes. Aussi, une bonne partie de ces recherches en nutrition est tombée dans l’oubli. Je ne serais pas surpris qu’un oncologue trouve dans mon livre – quand il sortira – matière à inspiration.

Lorsque vous étiez étudiant au premier cycle, vous doutiez-vous qu’un jour vous travailleriez à résoudre ces questions? Sinon, quel sujet vous intéressait alors et pourquoi?

J’ai débuté mon baccalauréat au moment où l’URSS s’effondrait, ce qui signifiait que les archives soviétiques allaient enfin s’ouvrir aux chercheurs étrangers. Je savais déjà à l’époque que je voulais me concentrer sur l'histoire de l’Europe contemporaine, mais cet événement a contribué à préciser ma spécialisation. Les archives se sont effectivement ouvertes depuis, mais dans les faits, les découvertes ont été limitées. Les historiens ont réalisé que l’on avait déjà une bonne connaissance du fonctionnement administratif de l’URSS. Le renouvellement est plutôt venu du type d’interrogations formulées par les spécialistes, qui ont tourné leur regard vers la société civile, celle-là même responsable de l’effondrement du régime. Je pense que ma recherche sur les « nourritures totalitaires » va dans ce sens, par laquelle j’entends contribuer à renouveler notre regard sur la société soviétique.

Quelle autre question de recherche vous fascine et pourrait constituer un futur sujet de recherche?

À l’été 2013, j’ai eu la chance de réaliser un stage de recherche dans les archives nationales de Géorgie (Caucase), dont j’ai ramené de nombreux documents (numérisés) en russe, mais aussi en français. Cela m’a donné la possibilité de faire travailler mes étudiants avec des archives sans qu’ils aient besoin de maîtriser le russe. Ces documents nous ont aussi permis de nous familiariser avec une réalité peu connue : l'usage de la langue française par les services de renseignement russes au XIXe siècle. Cette réalité s’explique par une histoire et un contexte, à la fois russes et européens, où cette langue avait plus ou moins le statut de l’anglais de nos jours, soit une langue de communication internationale, mais aussi une langue associée à des critères de promotion dans l’appareil bureaucratique et martial. C’est cette réalité que je me propose d’étudier après les « nourritures totalitaires », et ce, parce que son étude permet d’apporter un éclairage nouveau et complémentaire sur l’histoire transnationale de la langue française.

Question du professeur Benoît Castelnérac (portrait de chercheur, décembre 2014) : Y a-t-il, dans les pays industrialisés d’aujourd’hui, des exemples de femmes ou d’hommes d’État qui se servent d’un attachement à la nourriture comme élément de publicité ou de propagande?

En Allemagne, les politiciens ne manquent jamais une occasion de croquer une saucisse devant les objectifs, dans une sorte de rituel médiatique censé montrer leur proximité avec le peuple. Plus près de chez nous, la viande halal a été utilisée en 2012 par le Parti Québécois pour se construire du crédit politique. L’opposition péquiste qualifiait de « dérive » inquiétante le fait que toute la viande offerte en marché était sur le point de devenir halal. Un discours qui faisait écho aux propos tenus au même moment par des politiciens en France. Or, ce discours – tant au Québec qu’en France – n’était pas appuyé par les faits, qui montrent que les produits halal demeurent l’exception plutôt que la règle. La crise ukrainienne récente a aussi fourni des exemples intéressants, que je me suis efforcé de résumer sur mon blogue (www.tristanlandry.com).

Quelle question poseriez-vous à la prochaine invitée de cette rubrique, la professeure Isabelle Boisclair du Département des lettres et communications, travaillant actuellement sur l’écriture des femmes, les théories féministes et du sexe/genre ainsi que les études culturelles?

Est-il possible pour un homme de se définir comme féministe?

Information complémentaire

  • Blogue de Tristan Landry sur l'histoire de l'alimentation

Lien complémentaire

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