Stéphane Choquette, étudiant à la maîtrise en kinanthropologie, a obtenu récemment une importante bourse d'étude de 17 500 $ des Instituts de recherche en santé du Canada.

« J’ai été très surpris de recevoir cette bourse, vu la nature extrêmement compétitive du concours, affirme l'étudiant. Cela souligne la pertinence du projet dans lequel je me suis investi et constitue une reconnaissance très encourageante pour la contribution que je pourrai y apporter. »

Stéphane croit devoir sa bourse en grande partie au fait qu'il évolue au Centre de recherche sur le vieillissement de l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke. « Cet établissement est un centre d'excellence reconnu à travers le Canada. J’y côtoie des scientifiques extrêmement compétents qui proviennent de plusieurs facultés. Les savoirs générés par la recherche sont ensuite mis au service de la communauté et contribuent activement à la formation des étudiants et des intervenants du milieu. Mon mentor, le docteur Patrick Boissy, travaille notamment sur plusieurs projets à la fine pointe de la technologie pour améliorer la qualité et l’accessibilité des services offerts aux gens âgés. Le fait d’appartenir à un milieu aussi actif et prestigieux a sans doute conféré beaucoup de crédibilité à ma candidature. »

La maîtrise de Stéphane Choquette s’inscrit dans un important projet de recherche impliquant onze chercheurs de différentes disciplines et portant sur la prestation des services de réadaptation gériatrique. « Ma part consistera à développer une approche pour mesurer l'intensité et la densité des séances de physiothérapie et d'ergothérapie en contexte de réadaptation fonctionnelle intensive. Autrement dit, nous allons observer des individus atteints de problèmes orthopédiques ou qui ont subi un AVC et nous tenterons de développer une approche technologique basée sur divers instruments de mesure afin de chercher des réponses à ces questions : 1) Qu’est-ce qui se passe concrètement durant une séance de réadaptation? 2) Quels sont les ingrédients responsables de l’efficacité des services offerts en réadaptation gériatrique? »