Hackathon Water4Future
Première participation, première victoire pour l’équipe de l’UdeS!

Photo : Fournie
Encore une fois, l’expertise de l’Université de Sherbrooke en matière d’eau s’est démarquée. L’équipe étudiante formée par le Groupe de recherche sur l'eau de l'UdeS (GREAUS) s’est inscrite à la dernière minute au Water4Future, un concours international d'innovation organisé par le Centre UNESCO de Montpellier. Elle portait le numéro 82, sur 82 équipes provenant de plusieurs pays autour du globe. C’était la première fois que le GREAUS réunissait une équipe de personnes étudiantes pour cet événement. Première participation, dernière équipe inscrite… et première place au classement!
Cette victoire était plutôt inattendue, bien qu’elle soit pleinement méritée. L’équipe a vécu le concours à distance, alors que la majorité des autres personnes participantes se trouvaient sur place à l’Université de Montpellier, hôte et organisatrice de l’événement. Il a notamment fallu composer avec la fatigue causée par le décalage horaire, puisque l’activité se tenait partiellement dans le fuseau horaire de Montpellier.
Pourtant, l'UdeS a bien tiré son épingle du jeu. Les parcours des sept personnes étudiantes à la maîtrise étaient variés, une complémentarité essentielle pour ce type de défi. Leurs spécialisations allaient de la chimie au génie civil (ressources hydriques), en passant par l’informatique et le génie chimique.

Photo : Fournie
Une solution ingénieuse à une problématique réelle
Chaque année, le mandat confié aux équipes participantes à Water4Future est d’identifier une problématique en lien avec l’eau, d’y trouver une solution innovante et de démontrer sa pertinence et faisabilité. Ainsi, l’équipe sherbrookoise a choisi de s’attaquer à l’enjeu du sel de déglaçage qui se retrouve dans l'eau de ruissellement près des autoroutes du Québec.
Ce choix s’est avéré très judicieux : puisqu’il s’agit d’une problématique locale, il a été facile pour les membres de l’équipe d’accéder à plusieurs données réelles. Par exemple, le fait de connaître le nombre de kilomètres d’autoroute à déglacer ou le prix des matériaux leur a permis d’étoffer leur dossier.
La solution proposée : configurer des fossés à côté des autoroutes avec tuyaux perforés et des géomembranes, puis rediriger l’eau contaminée vers des bassins de décantation munis d'un équipement d’électrodialyse afin de concentrer, puis d'évaporer cette eau afin de récupérer les sels pour ensuite les réutiliser. Une proposition écoresponsable et ingénieuse, non? Le dynamisme de la présentation de la preuve de concept, ainsi que les infographies détaillées ont également contribué au succès de l’équipe.
Quelle fierté! Les étudiantes et les étudiants ont été très créatifs, stratégiques, motivés et dynamiques! Je les ai vus travailler ensemble et c'était beau de voir ce savoir-faire et cette ingéniosité à l’œuvre.
Marie-Amélie Boucher, professeure au Département de génie civil et génie du bâtiment, codirectrice du Groupe de recherche sur l’eau de l’Université de Sherbrooke (GREAUS)
L’équipe tient à remercier ses homologues de l’Université Laval pour l’accueil, de même que son accompagnateur Cheick Doumbia, étudiant au postdoctorat en hydrologie sous la supervision de la professeure Mélanie Trudel.
Félicitations!
Les membres de l'équipe lauréate :
- Alexandre Gagnon, maîtrise en chimie
- Salomé Dessagne-Casas, maîtrise en génie chimique
- Sandra Océane Denise Poulenas, maîtrise en génie chimique
- Camille Pernet, maîtrise en chimie
- Rufin Maxviel Kenfack Toutsop, maîtrise de type cours en génie civil (spécialisation en ressources hydriques)
- Gilbert Pascal Nzomo, maîtrise de type cours en génie civil (spécialisation en ressources hydriques)
- Mavis-Beno Mezazem Djiogho, maîtrise de type cours en informatique
- Cheick Doumbia, postdoctorat en hydrologie (accompagnateur)