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Quatre étudiants du baccalauréat en études de l'environnement en Tanzanie

Un stage bénévole pour découvrir les enjeux environnementaux d'ailleurs

De gauche à droite : Sophie Valence-Doucet, Olivier Moreau, Amandine Gournay et Joé St-Germain. Ils sont tous les quatre étudiantes et étudiants au baccalauréat en études de l'environnement.
De gauche à droite : Sophie Valence-Doucet, Olivier Moreau, Amandine Gournay et Joé St-Germain. Ils sont tous les quatre étudiantes et étudiants au baccalauréat en études de l'environnement.

Amandine Gournay, Olivier Moreau, Joé St-Germain et Sophie Valence-Doucet, tous étudiants du baccalauréat en études de l’environnement, ont réalisé un stage en Tanzanie à l’automne 2016. En collaboration avec l’école de formation professionnelle Imani VTC, ce stage bénévole d’une durée de trois mois se concentrait sur des techniques d’agriculture et de compostage au sein d’une école de métiers fréquentée par des adolescents défavorisés, la plupart vivant avec un handicap physique ou mental.

Leurs principaux mandats consistaient à poursuivre la sensibilisation quant à l’importance du compostage et à son fonctionnement, ainsi qu'à mettre sur pied un système de rotation de piles de compost dans les jardins. Également, ils devaient explorer la possibilité de composter à l’aide de mouches soldates noires et, enfin, ils devaient construire trois fours à haute performance énergétique afin de diminuer les émissions de GES et les pertes d’énergie liées à la cuisson sur feu de bois.

Durant leur séjour, afin de diversifier la diète des étudiants et employés d’Imani VTC, ils ont planté des arbres Moringa, dont les feuilles sont très nutritives, et des plants de tomates cerises.

Ce stage fut une belle occasion pour le petit groupe de visiter une partie de l’Afrique de l’Est et d’y constater plusieurs enjeux environnementaux. Ils ont acquis une meilleure compréhension quant à l’importance de la préservation de l’environnement, surtout dans un milieu comme la Tanzanie où la nature joue un grand rôle dans l’économie locale par le biais de l’agriculture et de l’élevage à des fins de subsistance. Sans compter que la nature unique de ce coin du globe attire les visiteurs autour desquels toute une industrie touristique s’est développée.