Sensibiliser en donnant des ateliers dans les cégeps

Animés par des étudiantes et des étudiants du baccalauréat en études de l’environnement, des ateliers de 60 minutes ont été offerts à plus de 300 étudiants de sept cégeps de la province. Cette tournée débutée au courant de l’automne 2016 s’est poursuivie en mars 2017.

Quatre thématiques étaient offertes : État de la planète, développement durable, consommation responsable et changements climatiques. Les ateliers débutaient par une présentation de la thématique. Ensuite, les jeunes étaient invités à réfléchir en sous-groupes et à participer à une discussion ouverte. « L’objectif était de créer une occasion pour les étudiants collégiaux de mettre en pratique des habiletés de participation démocratique, telles que la prise de parole, le respect du point de vue d’autrui et le jugement critique afin d’identifier des actions concrètes à entreprendre pour améliorer l’environnement. Nous souhaitons qu’ils en ressortent avec une meilleure conscience de leur pouvoir d’action individuel et collectif », précise Carole Corriveau, responsable du baccalauréat en études de l’environnement.

Aglaé Boucher-Telmosse, impliquée dès le début du projet, a animé plusieurs ateliers dans les cégeps. « C’était une belle expérience professionnelle dans un milieu stimulant. J’ai toujours été intéressée par l’enseignement au cégep, alors cela m’a donné un avant-gout. » Le choix des cégeps s’est fait en fonction de l’offre et la demande. « Nous avons offert nos services à tous les enseignants des programmes de sciences humaines et de sciences naturelles. Dans certains cas, nous avons proposé nos services aux cégeps alors que d'autres fois, c'était des enseignants qui nous connaissaient et qui voulaient participer. »

« Je recommande cette expérience à tous les étudiants du bac qui ont envie de tester leurs compétences de présentateur. C'est une belle expérience qui permet d'aller sensibiliser des étudiants qui auront à choisir une profession, et peut-être faire le déclic, pour quelques-uns, envers l'environnement. » – Noémie Brazeau-Béliveau

Chacun des thèmes était décortiqué afin de le rendre concret. « Par exemple, pour le thème État de la planète, nous avons abordé ces sujets : notre consommation, l'effet de notre consommation sur la disponibilité des ressources naturelles, comment réduire notre empreinte écologique, quelles sont les initiatives possibles à entreprendre à l'échelle d'un citoyen et d'un cégep », expose Noémie Brazeau-Béliveau, une des étudiantes du bac ayant contribué au projet.

Cette activité lui a permis de consolider plusieurs apprentissages. « Les ateliers représentaient un beau travail de vulgarisation auprès d'une clientèle du cégep. Ça m'a prouvé que j'étais prête à me lancer dans d'autres présentations devant public et c'est aujourd'hui en partie ce que je fais dans le cadre de mon travail. C'était un beau tremplin pour moi! »

Pour Aglaé, cette expérience est directement liée à sa formation en environnement. « La création des ateliers nous a permis de faire une synthèse de nos apprentissages. J’ai développé mes compétences en recherche et analyse de l’information, en communication et en vulgarisation. »