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Salon de l’engagement étudiant 2016

Parce que l’engagement étudiant avantage l’avenir

Vanessa Doyon-Bolduc et Mélanie Lemay, coordonnatrices du Salon de l'engagement étudiant 2016, invitent la communauté universitaire à passer au Centre culturel le mercredi 13 janvier de 10 h 30 à 16 h pour rencontrer les organismes, à 16 h 30 pour assister à la conférence et à 18 h pour participer à l'activité de réseautage.
Vanessa Doyon-Bolduc et Mélanie Lemay, coordonnatrices du Salon de l'engagement étudiant 2016, invitent la communauté universitaire à passer au Centre culturel le mercredi 13 janvier de 10 h 30 à 16 h pour rencontrer les organismes, à 16 h 30 pour assister à la conférence et à 18 h pour participer à l'activité de réseautage.
Photo : UdeS - Michel Caron

Puisque leur vie ne se résume pas à leurs études, de plus en plus d’étudiantes et d’étudiants jugent important d'accorder du temps à d'autres occupations significatives. Alors que certains choisissent les voyages ou le sport, d’autres optent pour le bénévolat. Le Salon de l’engagement étudiant 2016, qui s'est tenu le 13 janvier, élargit les horizons et encourage au volontariat extra-universitaire.

«L’implication durant nos études permet de bonifier la formation universitaire, de nous ouvrir sur des terrains moins connus, d'explorer la beauté de l'entraide et de la solidarité et de nourrir un sentiment de communauté dans une société qui est trop souvent centrée sur l'individu», note Vanessa Doyon-Bolduc, cocoordonnatrice du Salon et étudiante en travail social.

Coups de cœur

Que l'on soit étudiant en administration, en droit, en éducation, en environnement, en génie, en lettres, en médecine, en sciences – humaines, pures, de la santé ou de l’activité physique –, si l'on décide de s'engager dans une cause à laquelle on croit, on contribue à se donner un sens en tant qu'être humain.

«L’histoire de la fondation Le Passage – Maison des jeunes en Haïti m’a touché droit au cœur, confie Olivier Émond, étudiant en enseignement au secondaire, profil français langue d'enseignement. Le fondateur Wilson St-Jean, que j’ai connu dans le milieu du sport, souhaite poursuivre l’œuvre de sa grand-mère et de sa mère qui ouvraient les portes de leurs demeures aux orphelins vivant dans les rues, en construisant une maison des jeunes sur son propre terrain en Haïti. Son projet de construction d’un lieu d’écoute, d’activités et d’intervention auprès des Haïtiens de 12 à 18 ans m’a donné des frissons.»

Simon Leduc Thouin, étudiant en travail social, pratique le bénévolat dans le même état d’esprit : «Depuis septembre 2015, je me suis lancée dans un projet porteur de sens pour moi : j’accompagne les membres de la troupe de théâtre social Artifice tout au long du processus de création d’une pièce (de l'écriture à la prestation). Je suis présent à titre d’accompagnateur social, de médiateur et de renforçateur afin que tous puissent reconnaître et mettre à profit leurs forces.»

Coups de pouce

L’engagement étudiant comporte plusieurs avantages personnels, mais, peu importe la forme qu’il prend, il contribue aussi à bonifier la formation universitaire.

Faisant d’abord partie des marcheurs qui ont gravi le Kilimandjaro en août 2015 pour amasser des fonds pour la fondation, Olivier Émond siège maintenant à son conseil d’administration. Son rôle de chargé de projet aux événements ajoute des cordes à son arc : «Déjà que je voyais un avantage à réinvestir mes apprentissages scolaires, comme la qualité de mes communications écrites et orales, mon souci du détail et ma rigueur, je remarque que cette implication m’amène aussi à développer des compétences professionnelles en gestion des ressources humaines, en marketing, en communication, en relation avec les investisseurs, etc.»

«Mon implication, poursuit Simon Leduc Thouin, m'apporte beaucoup d'ouverture, d'accueil, de solidité intérieure et de sensibilité sur différents enjeux sociaux. Je trouve un sens à faire partie d'un projet collectif où les membres d'un groupe ont l'espace d'être ce qu'ils sont.»

Conciliation études-engagement étudiant

Étudier demande un grand investissement de soi qui laisse parfois peu de place à l'implication bénévole. Or, il existe plusieurs formules : hebdomadaire, mensuelle, ponctuelle, etc. Olivier et Simon sont d’avis qu’à partir du moment où un engagement devient significatif, la conciliation s’harmonise de bon gré.

«Avant d'être étudiant, je suis Simon, avec une occupation d'étudiant. En fonction de cela, j'arrive à mettre des limites et à bien gérer mon temps.»

«Pour moi, l’engagement étudiant est un don du cœur qui ne se calcule pas en heures. Je considère que je suis en train de bâtir mon avenir, alors mon temps s’organise en conséquence, explique Olivier, qui est aussi étudiant-athlète de football Vert & Or.»

Salon de l’engagement étudiant 2016

Le salon de l’engagement étudiant s'avère l’occasion idéale pour découvrir les différents organismes de la région, en plus de magasiner un engagement adéquat.

«Je recommande aux étudiants d’oser l’engagement étudiant. L’investissement rapportera à coup sûr en expérience, en compétences et en contacts. En plus, c’est bien vu dans un CV», souligne Olivier.

Selon Simon, il faut suivre son cœur : «Si vous avez envie de vous impliquer, choisissez un organisme ou un projet qui a un sens pour vous. Vous en retirerez beaucoup!»

Le Salon s'est déroulé de 10 h 30 à 16 h, au Centre culturel de l’UdeS.

Nouveau volet : conférence et discussion

Dès 16 h 30, Jacques Caillouette, professeur à l'École de travail social de l'UdeS, et Christian Bibeau, directeur de la Corporation de développement communautaire de Sherbrooke, ont donné une conférence portant sur les enjeux politiques que subit présentement le milieu communautaire.

«Ce nouveau volet comprend une soirée panel et discussion avec les conférenciers, signale Mélanie Lemay, cocoordonnatrice du Salon et étudiante au baccalauréat multidisciplinaire. Il vise à sensibiliser les étudiants sur l'importance de ce réseau communautaire essentiel, gravement touché par les compressions budgétaires qui rendent les services de plus en plus précaires.»

La discussion et le réseautage entre les panélistes, les représentants du milieu, les étudiants et le personnel de l’UdeS a eu lieu après la conférence, à 18 h.


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