Université de Sherbrooke Logo de l'Université de Sherbrooke
  • Découvrir l'UdeS
  • Programmes et admission
  • La Recherche
  • Partenariats
  • Étudiants de L'UdeS
  • Personnel de L'UdeS
Connexion
Connexion
  • CORONAVIRUS
  • Emplois
  • monPortail
  • Bottin
  • CASIUS
  • SIMUS
  • Moodle
  • Office 365
  • Tous les services informatiques
  • monPortail
  • Mon dossier étudiant
  • Mon emploi
  • Mon dossier de
    bibliothèque
  • Mon accès
  • Courriel USherbrooke
  • Courriel USherbrooke
  • monPortail
  • Mon dossier étudiant
  • Mon emploi
  • Mon dossier de
    bibliothèque
  • Mon accès
  • CASIUS
  • SIMUS
  • Moodle
  • Office 365
  • Tous les services informatiques
  • CORONAVIRUS
  • Emplois
  • monPortail
  • Bottin
  • Découvrir l'UdeS
  • Programmes et admission
  • La Recherche
  • Partenariats
  • Étudiants de L'UdeS
  • Personnel de L'UdeS

Faculté d'éducation

  • Accueil
    • Nouvelles
    • Événements
  • Programmes
    • 1er cycle
    • 2e cycle
    • 3e cycle
    • Formation continue à distance
    • Études en recherche
    • Cours au choix
  • Départements et secteurs
    • Enseignement au préscolaire et au primaire
    • Études sur l'adaptation scolaire et sociale
    • Gestion de l'éducation et de la formation
    • Orientation professionnelle
    • Pédagogie
    • Psychoéducation
    • Secteur Performa
    • Secteur Université du troisième âge (UTA)
    • Programmes facultaires d'études supérieures en éducation (PFES)
  • Recherche
    • Études en recherche
    • Bourses de soutien au doctorat en recherche
    • Regroupements et chaires de recherche
    • Semaine de la recherche
    • Liens avec les milieux de pratique
    • Concours CRC2
    • Nouveaux cahiers de la recherche en éducation
    • Éthique de la recherche
  • International
    • Étudiantes et étudiants internationaux
    • Témoignages
    • Possibilités de séjours à l'étranger pour nos étudiantes et étudiants
  • Faculté
    • Choisir l'éducation à l'UdeS
    • Dans la collectivité
    • Vie étudiante
    • Stages en enseignement
    • Services facultaires
    • Prix d'excellence en éducation
    • Intégrité intellectuelle
  • Nous joindre
    • Équipe de direction
    • Corps professoral
    • Personnel cadre
    • Personnel de soutien
    • Personnel professionnel
    • Personnel chargé de cours
    • Professeurs associés
    • Professeurs suppléants
    • Organigrammes
  • COVID-19
    • Information aux étudiants
    • Soutien aux enseignants
    • Information au personnel administratif
  • Horaire des activités
  • Intranet
  • Accueil
    • Nouvelles
    • Événements
  • Programmes
    • 1er cycle
    • 2e cycle
    • 3e cycle
    • Formation continue à distance
    • Études en recherche
    • Cours au choix
  • Départements et secteurs
    • Enseignement au préscolaire et au primaire
    • Études sur l'adaptation scolaire et sociale
    • Gestion de l'éducation et de la formation
    • Orientation professionnelle
    • Pédagogie
    • Psychoéducation
    • Secteur Performa
    • Secteur Université du troisième âge (UTA)
    • Programmes facultaires d'études supérieures en éducation (PFES)
  • Recherche
    • Études en recherche
    • Bourses de soutien au doctorat en recherche
    • Regroupements et chaires de recherche
    • Semaine de la recherche
    • Liens avec les milieux de pratique
    • Concours CRC2
    • Nouveaux cahiers de la recherche en éducation
    • Éthique de la recherche
  • International
    • Étudiantes et étudiants internationaux
    • Témoignages
    • Possibilités de séjours à l'étranger pour nos étudiantes et étudiants
  • Faculté
    • Choisir l'éducation à l'UdeS
    • Dans la collectivité
    • Vie étudiante
    • Stages en enseignement
    • Services facultaires
    • Prix d'excellence en éducation
    • Intégrité intellectuelle
  • Nous joindre
    • Équipe de direction
    • Corps professoral
    • Personnel cadre
    • Personnel de soutien
    • Personnel professionnel
    • Personnel chargé de cours
    • Professeurs associés
    • Professeurs suppléants
    • Organigrammes
  • COVID-19
    • Information aux étudiants
    • Soutien aux enseignants
    • Information au personnel administratif
  • Horaire des activités
  • Intranet
Accueil / Facultés / Faculté d'éducation
  • Nouvelles
  • Événements
5 octobre 2020
Éric Massé

Cinquante ans d’enseignement, au primaire et à l’UdeS

« Je reprendrais une classe demain matin! »

Gaëtane Marcoux a enseigné près de 30 ans au primaire et plus de 20 ans à l'UdeS.
Gaëtane Marcoux a enseigné près de 30 ans au primaire et plus de 20 ans à l'UdeS.
Photo : Fournie

Avec son parcours étonnant entrepris en 1970 dans une école primaire, Gaëtane Marcoux incarne admirablement l’engagement humain qui caractérise la profession enseignante. Devenue chargée de cours, puis superviseure de stages à la Faculté d’éducation à partir de 1999, elle brosse ici un portrait vibrant des enjeux actuels de l'enseignement, de sa carrière et des élèves. Discussion avec une jeune retraitée qui n’a pas perdu un iota d’enthousiasme, 50 ans après ses débuts.

Vous avez commencé à enseigner 11 ans après le rapport Parent, donc au début des changements qui ont donné naissance au système scolaire québécois. Cette modernité avait-elle atteint votre milieu d’enseignement au début de votre carrière?

Certainement pas! J’ai entrepris ma carrière à Saint-Jean-Baptiste-Vianney, dans la région de Thetford Mines, dont je suis originaire et où j’habite toujours. J’y ai fait mes deux premières années dans un tout petit établissement de 48 élèves, où nous étions trois enseignantes. L’année suivante, nous étions passées à deux, avec chacune trois niveaux. Pour reproduire le matériel pédagogique, nous utilisions une sorte de plaque à biscuits recouverte de gélatine, avec les fameux « stencils ». Je suis même déjà allée enseigner en chenillette Bombardier B12, après une très grosse tempête de neige.

Mais j’aimais apprendre, j’aimais les enfants, alors l’enseignement s’est imposé tout naturellement dans ma vie. Je viens d’une famille dans laquelle plusieurs personnes avaient des difficultés à l’école, mais pas moi. J’ai toujours aimé apprendre, juste pour le plaisir. Et pour moi, c’était le primaire, la petite enfance. Le secondaire ne faisait pas partie de mes plans, ni d’ailleurs la direction d’école. Et j’avais une attitude très déterminée, qui me poussait à réussir ce que j’entreprenais.

Parions que cela vous a plutôt bien servie.

Mme Marcoux à son premier jour de classe en tant qu'enseignante à Saint-Jean-Baptiste-Vianney, en 1970.
Mme Marcoux à son premier jour de classe en tant qu'enseignante à Saint-Jean-Baptiste-Vianney, en 1970.
Photo : Fournie

Enseigner, c’est donner 25 % de ce qu’on sait et 75 % de ce qu’on est. Dans ma région, qui était à l’époque un peu terne, parsemée de monticules gris, je détonnais avec ma personnalité colorée. Si on se souvient des profs qui nous ont marqués, ce n’est pas à cause des notions qu’ils nous ont enseignées : c’est la façon dont ils nous ont enseigné. Si l’apprentissage n’est pas un plaisir pour l’élève de 6-7 ans à qui tu enseignes, ne t’étonne pas qu’il regarde par la fenêtre en attendant la récré. Le plaisir d’apprendre est vraiment essentiel, pour l’enseignante comme pour l’élève.

Enseigner, c’est donner 25 % de ce qu’on sait et 75 % de ce qu’on est.

Gardez-vous le souvenir d’élèves qui vous ont marquée?

Bien sûr. Par exemple, j’ai eu une élève qui m’a adressée la parole pour la première fois seulement en février. De nos jours, elle aurait probablement eu un diagnostic d’autisme. C’était une élève comme on en voyait très peu, car la plupart des familles les gardaient alors à la maison. Après ce premier contact, j’ai pu faire un vrai travail d’enseignante auprès d’elle, ce qui demandait un grand soin pédagogique. Un jour, j’ai appris qu’elle aimait tellement venir en classe que ses parents menaçaient de la priver d’école quand ils voulaient la punir de quelque chose. Je pense que mon contact et celui de ses amis lui faisait du bien.

D’autres sont devenus des amis au fil des ans et je les côtoie toujours. J’en ai même revu qui ont choisi la profession enseignante et qui m’ont dit que j’étais à l’origine de leur choix. D’ailleurs, quand je suis devenue chargée de cours à la Faculté d’éducation, j’ai retrouvé certaines de mes anciennes du primaire parmi mes étudiantes. Mieux : j’ai aussi enseigné au primaire à une jeune femme, puis à sa fille, que j’ai ensuite revue parmi mes étudiantes au bac à l’UdeS! Et je suis très fière de dire que ma propre fille enseigne aujourd’hui à Saint-Ferdinand, toujours dans ma région, aux enfants de mes anciens élèves.

Quand avez-vous songé à enseigner à l’Université?

J’avais fait mon bac en adaptation scolaire à l’Université Laval et j’envisageais plutôt d’enseigner au collégial. Puis, le directeur de mon école m’a suggéré de suivre des cours à l’UdeS pour devenir superviseure de stages. Ça me faisait trois heures de route! Après un moment, on m’a offert ma première charge de cours : un atelier d’un crédit qui jumelait un professeur universitaire et une enseignante du primaire. Le temps a fait son œuvre et j’ai fini par donner le cours toute seule, puis par enseigner au BEPP, où j’ai fait la rencontre de plusieurs professeurs, dont Hélène Larouche. J’ai continué jusqu’en 2014 et j’ai poursuivi la supervision de stages au BASS jusqu’en 2020. Toujours avec ces fameuses trois heures de route!

J’ai eu une élève qui m’a adressée la parole pour la première fois seulement en février. De nos jours, elle aurait probablement eu un diagnostic d’autisme. C’était une élève comme on en voyait très peu, car la plupart des familles les gardaient alors à la maison.

J’ai aussi occupé un poste de conseillère pédagogique à la commission scolaire, qu’on m’a confié au moment de la réforme pour accompagner le personnel enseignant pendant la transition. C’était un rôle important qui me permettait de maintenir le contact avec les jeunes enseignantes et enseignants et avec les maisons d’édition qui produisaient le matériel. J’ai conservé ce rôle entre 2000 et 2004, en même temps que j’enseignais à l’Université. Ça me donnait une perspective unique sur l’univers de l’enseignement, dont je faisais profiter les étudiantes et les étudiants.

Vous avez enseigné près de 30 ans au primaire. Retourneriez-vous en classe aujourd’hui?

Une chose est très claire : je referais exactement la même carrière. Offrez-moi un contrat de 30 ans et je plonge. Chaque expérience que j’ai vécue m’a préparée à la suivante. Ainsi, chaque fois que j’ai donné un conseil à des stagiaires, c’était en toute connaissance de cause.

Diriez-vous que les enfants d’aujourd’hui sont si différents de ceux que vous avez côtoyés?

À la base, pas tellement. Pour moi, la condition essentielle à leur réussite a toujours été de créer un lien d’attachement fort avec eux. Dès que ce lien est en place, tout est possible avec tous les élèves. Mais ce lien est aujourd’hui de plus en plus difficile à créer, car plusieurs enfants sont désormais partagés sur le plan de l’attachement : une semaine chez papa, une chez maman; il y a la conjointe de papa, le conjoint de maman. Plusieurs en sont bouleversés. Ça signifie que l’enseignant ou l’enseignante qu’ils ont dans leur vie doit être stable pour créer un tel lien. Si l’enfant change quatre fois d’enseignante au cours de l’année, c’est très difficile.

Une chose est très claire : je referais exactement la même carrière.

Quand avez-vous compris l’importance de créer ce lien d’attachement fort avec les élèves?

J’ai passé plusieurs années à peaufiner mon approche un peu naturellement, en suivant mon instinct. Puis, quand je suis revenue à l’Université pour mes études de 2e cycle, la théorie que nous voyions en classe m’a révélé pourquoi mes stratégies fonctionnaient. La théorie a joué un rôle essentiel dans ma compréhension de ces mécanismes. On parle souvent de l’importance de la pratique, mais sincèrement, c’est l’apport théorique qui m’a le plus éveillée à cette réalité si déterminante pour la réussite de l’élève. Si tu cherches toujours à fonctionner par instinct, tu ne sauras jamais pourquoi tes stratégies portent fruit… ou pas. Même si c’est parfois exigeant intellectuellement, profiter des découvertes faites par des spécialistes, c’est ce qui permet d’avancer. La théorie vient donner des bases solides à ton action.

Si vous tentiez un constat sur l’état actuel des choses en éducation, que diriez-vous?

Les perceptions sont difficiles à modifier de nos jours. Quand une jeune fille a passé son primaire et son secondaire à voir défiler une multitude de profs vivant une situation précaire, sans sécurité d’emploi et de revenus, elle y pensera deux fois avant de viser la profession enseignante. Si tu t’inscris en informatique, il y aura de l’avancement pour toi; en enseignement, c’est bien différent. À mon avis, l’image de la profession a commencé à piquer du nez dans les années 1980, quand les grandes vagues de coupures ont eu pour effet de rabaisser la fonction publique. Avant, on entendait rarement des parents s’opposer à ce que demandait l’enseignante de leur enfant. Après cette vague, le public a commencé à voir les professeurs comme des profiteurs, qui l’avaient facile. L’image des enseignants a besoin d’être redorée, car elle était très belle au départ et ne méritait pas ce changement, qui a aussi marqué les fonctionnaires. D’ailleurs, je réponds parfois à ceux qui disent que nous sommes privilégiés d’avoir deux mois de vacances par année que ce calcul ne tient pas la route : les enseignants ont trois semaines de convalescence, puis le reste en vacances! À partir du moment où nos enseignants seront fiers de leur profession, ça ira mieux. Mais la route est longue : à quand un ministre de l’Éducation qui prendra la parole pour nous dire son admiration et poser des gestes concrets afin d’influencer les perceptions du public?

Même si c’est parfois exigeant intellectuellement, profiter des découvertes faites par des spécialistes, c’est ce qui permet d’avancer. La théorie vient donner des bases solides à ton action.

Que diriez-vous à une jeune personne qui envisage de faire carrière en enseignement?

Que rien de tout ça n’efface le fait qu’un enseignant, contrairement à Loto-Québec, ça change le monde! Aucune autre profession n’apporte autant de reconnaissance aussi directe : les enfants te prennent dans leurs bras, te font sentir leur amour et leur appréciation, te font des cartes. Notre effet sur chaque personne est majeur. On a un effet direct sur le parcours des élèves, et donc sur toute la société. Celle-ci a bien sûr un grand rôle à jouer, mais le fait est que les enseignants sont des personnes significatives dans nos vies. En ce qui me concerne, ça m’a donné une carrière extrêmement satisfaisante, dont je suis très fière.

Un grand merci pour toutes ces confidences.

Ce fut un plaisir.

Information complémentaire

  • Site de la Journée mondiale des enseignant(e)s de l'UNESCO

Nouvelles

18 décembre 2020

Collaboration entre cinq universités et le ministère de l’Enseignement supérieur

Lancement officiel de l’Observatoire de la formation professionnelle du Québec

18 décembre 2020

Étoiles académiques du Vert & Or

L’UdeS célèbre le brio de conciliation du sport et des études de ses étudiants-athlètes

16 décembre 2020

Décanat Éducation

Appel de candidatures pour le poste de doyenne ou doyen de la Faculté d'éducation

15 décembre 2020

Bourses 2020 de La Fondation de l'UdeS

Les boursières et boursiers de la Faculté d'éducation se partagent plus de 30 000 $

9 décembre 2020

Une communauté généreuse et engagée

Objectif dépassé pour la campagne de Centraide 2020

Toutes les nouvelles de cette source

Toutes les nouvelles de l'UdeS

Faculté d'éducation

Local A2-1008

Téléphone : 819 821-7400

Courriel : info.education@USherbrooke.ca

Étudier à l'UdeS

Programmes et admission

Soutien à la réussite étudiante

Liens généraux

  • Contacter l'UdeS
  • Plans des lieux et accès routiers
  • Emplois
  • Santé et sécurité

Urgence

  • Découvrir l'UdeS
  • Programmes et admission
  • Recherche
  • Étudiants
  • Personnel de l’UdeS
  • Faire un don

  • International
  • Formation continue
  • Université du troisième âge

FACULTÉS, CENTRES ET INSTITUTS

  • Droit
  • École de gestion
  • Éducation
  • Génie
  • Lettres et sciences humaines
  • Médecine et sciences de la santé
  • Sciences
  • Sciences de l'activité physique
  • Centres et instituts

SERVICES

  • Bibliothèques et archives
  • Centre culturel
  • Centre sportif
  • La Fondation
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Stages et développement professionnel
  • Tous les services

MÉDIAS

  • Relations médias
  • Actualités et événements
  • Répertoire des médias sociaux

CAMPUS PRINCIPAL : 2500, boul. de l'Université, Sherbrooke (Québec) J1K 2R1, 819 821‑8000

CAMPUS DE LA SANTÉ : 3001, 12e avenue Nord, Sherbrooke (Québec) J1H 5N4, 819 821‑8000

CAMPUS DE LONGUEUIL : 150, place Charles‑Le Moyne, C. P. 200, Longueuil (Québec) J4K 0A8, 1 888 463‑1835 (sans frais), 450 463‑1835, Site Web

Tous droits réservés © Université de Sherbrooke Conditions d'utilisation Version mobile