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Docteur d'honneur institutionnel

James Anaya en visite à la Faculté

Jean-Simon Paradis-Charlebois, coordonnateur aux affaires autochtones, le professeur Maxime St-Hilaire, Kosa Chilton, étudiant de 1re année, la doyenne par intérim Geneviève Cartier, James Anaya, Bénédicte Philippe, étudiante de 2e année et Miguel Coocoo, étudiant de 1re année.

Jean-Simon Paradis-Charlebois, coordonnateur aux affaires autochtones, le professeur Maxime St-Hilaire, Kosa Chilton, étudiant de 1re année, la doyenne par intérim Geneviève Cartier, James Anaya, Bénédicte Philippe, étudiante de 2e année et Miguel Coocoo, étudiant de 1re année.


Photo : Université de Sherbrooke

James Anaya, docteur d’honneur institutionnel 2018, professeur et doyen de la Faculté de droit de l’Université du Colorado à Boulder, était de passage à Sherbrooke, le 30 octobre dernier, pour prononcer une conférence sur le rôle qu’il a joué à titre de rapporteur spécial des Nations unis sur le respect des droits des peuples autochtones. Il récidivait le lendemain, au Campus de Longueuil, en traitant plutôt des droits humains d’une perspective indigène.

Diplômé d’économie de l’Université du Nouveau-Mexique et de droit de l’Université Harvard dans les années 80, James Anaya commence sa carrière à titre d’avocat représentant des Autochtones et d’autres groupes minoritaires à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Il est déjà reconnu à cette époque comme l’un des « 20 young lawyers who make a difference ».

C’est à titre de professeur de droit à l’Université d’Iowa, de 1988 à 1999, qu’il écrit son ouvrage phare, Indigenous Peoples in International Law, un traité déterminant sur les peuples autochtones en droit international public. Pour cette raison, on l’invite à participer à la rédaction de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Il est également nommé rapporteur spécial des Nations unies sur les droits des peuples autochtones par la Commission des droits de l’Homme des Nations unies.

Tout au long de sa carrière, il continue à représenter des parties autochtones dans un grand nombre d’affaires d’importance, dont le cas Awas Tingni contre Nicaragua devant la Cour interaméricaine des droits de l’Homme. C’est dans cette affaire que, pour la première fois, les droits des peuples autochtones sont reconnus comme justiciables en droit international.