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Laboratoire pour la recherche critique en droit

Colloque terre à terre : environnement et approches critiques du droit

Derek McKee, Hélène Mayrand, Nicholas Thiffault, Sabrina Tremblay-Huet, Pierre Pariseau-Legault, Karin Mickelson et Sophie Audette-Chapdelaine.

Derek McKee, Hélène Mayrand, Nicholas Thiffault, Sabrina Tremblay-Huet, Pierre Pariseau-Legault, Karin Mickelson et Sophie Audette-Chapdelaine.


Photo : Université de Sherbrooke

Les 13 et 14 juin derniers, le Laboratoire pour la recherche critique en droit (LRCD) a tenu un colloque bilingue de grande envergure intitulé « Terre à Terre : environnement et approches critiques du droit ».

Regroupant une trentaine d’experts internationaux, dont des éminents chercheurs universitaires, des étudiants et des intervenants issus des milieux communautaires, juridiques et environnementaux, le colloque s’est penché sur deux thématiques rarement réunies, soit les approches critiques du droit et l’environnement.

Dans le cadre de la crise environnementale actuelle, il s’avère que le droit tant national qu’international de l’environnement ne semble pas tenir sa promesse de protection et ne permet pas d’assurer un environnement sain pour les générations présentes et futures. Pourquoi en est-il ainsi? Le colloque s’est attardé à la problématique en remettant en question les fondements mêmes du droit national et international de l’environnement, ainsi que la conception de la nature au sein du droit. L’objectif était de promouvoir l’adoption de nouvelles normes juridiques assurant concrètement la protection de l’environnement pour le public et les populations locales, notamment autochtones.

Coorganisatrice du colloque, la professeure Hélène Mayrand se réjouit de la réponse des participants et du déroulement de l’évènement. « Le colloque fut une première internationale. Il a permis de faire connaître et de consolider une communauté de chercheurs provenant de divers pays et disciplines. Même si les approches critiques du droit de l’environnement sont émergentes, l’idée de Terre à Terre, c’est de comprendre que ces approches ne sont pas théoriques. Elles sont fondées dans l’expérience pratique. En ce sens, la présence des membres d’ONG et de juristes sur le terrain a permis de démontrer comment le droit de l’environnement a d’importantes limites structurelles. Il faut donc le repenser pour une prise du pouvoir par les citoyens pour protéger leur environnement. »

Thèmes abordés :

  • L’histoire et la généalogie du droit national et international de l’environnement
  • L’apport des approches écoféministes, tiers-mondistes et de justice environnementale pour comprendre les problèmes du droit national et international de l’environnement
  • Les approches critiques environnementales et le Green Legal Theory
  • La conceptualisation de l’animal non–humain dans le droit de l’environnement
  • La contestation du droit, le droit comme outil d’émancipation et les luttes citoyennes et autochtones pour protéger l’environnement.