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Concours de plaidoirie international Stetson

Voyager, vivre, faire des rencontres… et étudier en Corée

Alex Arsenault-Ouellet en compagnie de ses coéquipiers, Park Chan Ho et Jeon Soo Yoon.
Alex Arsenault-Ouellet en compagnie de ses coéquipiers, Park Chan Ho et Jeon Soo Yoon.

Photo : Fournie

Alex Arsenault-Ouellet avait envie de s’expatrier une session. Inspiré par l’expérience de Letta Wellinger et Georges Samoisette-Fournier, tous deux diplômés en 2015, il a choisi la Corée du Sud comme terre d’accueil. « Je voulais aller en Corée du Sud afin de découvrir une culture qui m’était totalement inconnue et tenter de m’y intégrer en adoptant les mœurs locales, notamment en apprenant la langue et en fréquentant des Coréens », précise-t-il.

Un exercice juridique

Alex Arsenault-Ouellet souhaitait non seulement faire de ce séjour coréen une expérience humaine enrichissante, mais aussi se dépasser sur le plan pédagogique. Il a donc décidé de participer au Concours de plaidoirie international Stetson, tenu à la Soongsil University. Ce concours, l’événement selon lui le plus important de toute la session, représentait l’occasion idéale de s’intégrer. « J’y ai rejoint deux coéquipiers coréens (Park Chan Ho et Jeon Soo Yoon), que j’ai appris à connaître à travers l’expérience. Ça a été une réussite, parce que Chan Ho et Soo Yoon m’ont fait vivre mes plus belles expériences en Corée et me l’ont fait découvrir comme seuls des locaux pouvaient le faire! »

Le dossier soumis aux équipes participantes du concours portait sur la protection des éléphants et de leurs défenses, plus spécifiquement sur l’interdiction d’en faire la traite. Leur valeur patrimoniale dans certains pays et la nécessité de protéger l’espèce au nom de la biodiversité constituait les points principaux du débat. Le Stetson fait beaucoup appel aux notions de droit international public, de droit pénal international et de droit international de l’environnement.

Aux termes du concours, l’équipe d’Alex Arsenault-Ouellet a remporté le prix du meilleur mémoire et le prix du Ministère de l’environnement coréen.

Un exercice humain

Qu’il soit question de la langue, de la culture ou de la conception juridique, il va sans dire que la Corée pose quelques défis de taille. « J’ai dû m’adapter et apprendre à raisonner d’une façon différente et à résoudre un problème juridique d’un angle complètement différent ». Est-ce que les efforts rendus nécessaires par cette adaptation ont empêché Alex de jouir de son séjour? Aucunement. Il est à ce chapitre on ne peut plus clair : « J’ai adoré cette expérience! »

À tous ceux et celles qui lisent ce texte et qui seraient tentés par une aventure analogue, Alex Arsenault-Ouellet a un conseil simple : « Foncez! ». Qu’il parle de l’échange lui-même ou du concours de plaidoirie, il n’a visiblement aucun regret. « Sans vouloir tomber dans les clichés, j’ai énormément appris sur le monde et sur moi-même. C’est une expérience unique qui ajoute définitivement, de façon incomparable, à notre parcours universitaire. »

Le dernier mot appartient à Alex…

« Kamsa hamnida (merci en coréen) à l’Université de nous donner l’occasion de faire une session en échange. Merci aussi à Soongsil University d’avoir été une université d’accueil extraordinaire. Je dois beaucoup à toutes les personnes qui m’ont aidé à faire de ce rêve une expérience qui a changé ma vie pour le mieux! »