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Bonifier son parcours universitaire par une session en échange à l’étranger

De plus en plus d’étudiantes et d’étudiants de l’Université de Sherbrooke prévoient une session d’études en échange à l’étranger. En plus d’être une excellente occasion de développer de nouvelles aptitudes, c’est aussi une façon d’aller chercher des cours qui ne sont pas nécessairement offerts ici et de découvrir un autre type d’enseignement.

Grâce à diverses ententes, il est possible d’organiser un échange dans l’un ou l’autre des quelque 700 établissements partenaires de l’UdeS répartis à travers le monde. Cependant, ce genre de projet commande une solide préparation, et des suivis soutenus et rigoureux.

Ces démarches doivent être assumées par les étudiants, qui peuvent profiter du soutien des coordonnatrices des programmes d’études à l’étranger de l’Agence des relations internationales de l’UdeS.

Dans ce reportage vidéo, trois étudiantes partagent quelques éléments de leurs expériences respectives au Mexique, aux États-Unis et en Lituanie.

Quelques pistes pour réussir son projet de session à l’étranger

En complément de cette vidéo, nous avons demandé à l’équipe des programmes d’études à l’étranger, Annie Dupéré, Christiane Fontaine et Brigitte Caron, de répondre à quelques questions sur les moyens à prendre pour planifier son projet d’échange.

Question : Quels conseils donnez-vous sur le plan académique aux étudiants qui doivent préparer une session à l’étranger?

Réponse : Les étudiantes et étudiants doivent être prêts à faire beaucoup de recherches pour trouver des cours et faire reconnaître les équivalences par leur responsable académique. Les sites Internet de certains pays ne sont pas toujours aussi clairs qu’ici. Il est souvent difficile de savoir quels cours sont offerts à l’automne et quels cours sont offerts à l’hiver. Il faut arriver à comprendre le système d’éducation du pays hôte, comprendre le système de crédits, chercher les dates des sessions. Un échange, ce n’est pas un voyage tout compris! Ça demande du temps et de l’investissement. L’étudiant doit se fier aux cours offerts cette année pour faire son choix de cours pour l’an prochain. Il doit donc avoir de la souplesse dans son choix de cours et être prêt à changer certains cours quelques semaines avant le départ et même à l’occasion une fois sur place (cours annulés, conflits d’horaire, etc.). Nous recommandons aux étudiantes et étudiants de se faire approuver un peu plus de cours que ce qu’ils souhaitent réellement suivre pour ne pas être pris au dépourvu une fois sur place. De plus, comme nous le répétons souvent aux étudiants, il faut respecter le rythme de travail des universités partenaires. Dans certains pays, une réponse à une demande d’information peut prendre plus d’une semaine. Dans d’autres, une demande de visa peut exiger une multitude de formulaires à remplir. Il faut donc s’adapter au pays d’accueil avant même d’y avoir mis les pieds!

Question : Y’a-t-il une période plus propice pour faire une session à l’extérieur?

Réponse : Le moment le plus propice pour partir à l’étranger est lorsque la plupart des cours obligatoires sont complétés et que la session ne comporte pas de stage. Il n’est pas possible de partir en première année. Il faut avoir complété 24 crédits minimum avant le départ. Partir à l’automne ou à l’hiver est vraiment au choix de l’étudiant en autant que le responsable de programme approuve. Les sessions d’été n’existent pas dans la plupart des pays.

Question : Une session à l’étranger exige beaucoup de préparation; est-ce que les étudiants sous-estiment parfois cet aspect?

Réponse : Effectivement, certains étudiants viennent nous voir à la dernière minute et n’ont pas le temps de bien préparer leur dossier de candidature. Une mauvaise préparation peut mener à un refus pour avoir négligé de bien prendre en compte les conditions de participation de chaque établissement ou à un désistement en cours de route pour n’avoir pas bien mûri le projet, ne pas avoir pris en compte les possibilités de logement ou les coûts exigés.

Question : Quel suivi ou quel soutien pouvez-vous donner aux étudiants qui effectuent la session à l’étranger?

Réponse : Nous sommes disponibles en tout temps sans rendez-vous pour les étudiantes et étudiants avant, pendant et après le séjour à l’étranger, sans toutefois faire le travail pour eux. Notre expertise nous permet de mieux orienter les étudiants vers certaines destinations en fonction de leurs intérêts, de leurs besoins académiques ou de leur personnalité. Un étudiant dans le système coop n’a pas les mêmes possibilités que les autres s’il doit revenir à temps pour la session suivante.

Il ne faut pas croire que nous connaissons bien tous nos partenaires. Nous en avons plus de 700 à travers le monde! C’est pourquoi, nous le répétons, l’étudiant doit faire beaucoup de recherches. Nous organisons des rencontres pré-départ afin de mieux les encadrer dans leurs démarches où nous parlons de visa, d’assurances, de logement, de sécurité à l’étranger, de financement, de leur rôle en tant qu’ambassadeurs de l’UdeS, etc. Nous gérons également une bourse offerte par le gouvernement du Québec pour la mobilité étudiante et travaillons avec d’autres organismes gouvernementaux qui aident financièrement les étudiants au niveau du transport et des assurances. Nous invitons les étudiantes et étudiants à rester en contact avec nous pendant leur échange et à partager leur expérience, à nous faire parvenir des photos. Nous essayons de mettre en contact les étudiants qui reviennent avec ceux qui partent. Ce sont les personnes les mieux placées pour parler de leur établissement d’accueil. Nous invitons également des étudiants à venir partager leur expérience au retour devant d’autres étudiants intéressés par le projet.


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