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Un prix d’envergure pour le bac-maîtrise en droit et sciences de la vie

Les professeurs Arthur Oulaï, Sébastien Lebel-Grenier, Lucie Laflamme, Ryszard Brzezinski, Claude Déry, Mélanie Bourassa Forcier, Nathalie Vézina et Mathieu Devinat.
Les professeurs Arthur Oulaï, Sébastien Lebel-Grenier, Lucie Laflamme, Ryszard Brzezinski, Claude Déry, Mélanie Bourassa Forcier, Nathalie Vézina et Mathieu Devinat.

Au début des années 2000, une formation unique en Amérique du Nord voyait le jour : un baccalauréat en droit doublé d’une maîtrise en sciences biologiques. Le monde se trouvait alors en pleine expansion des biotechnologies. Pour encadrer les progrès de la science, il fallait former de nouveaux juristes, aptes à comprendre la logique et le langage scientifiques. Les facultés de droit et de sciences de l’Université de Sherbrooke ont uni leurs efforts et leurs expertises en vue de relever ce défi d’envergure.

Dix ans plus tard, le programme connu sous le nom de bac-maîtrise en droit et sciences de la vie a acquis ses lettres de noblesse : auprès des étudiants et diplômés de cette formation, qui en sont des promoteurs passionnés; auprès des employeurs, de plus en plus nombreux à requérir ces spécialistes, et au sein de l’Université. À preuve, l’équipe qui a conçu et porté cette formation au fil des ans vient de mériter un Prix de reconnaissance à la qualité de l’enseignement. L’importante distinction a été remise à l’occasion de la Collation des grades du 23 septembre 2012.

«Le succès de cette formation repose sur plusieurs acteurs de grand talent, qu’il s’agisse de professeurs, de chargés de cours ou de personnes qui veillent à la gestion académique des programmes dans les facultés partenaires», a mentionné la professeure Nathalie Vézina dans son éloge. Parmi ces acteurs de grand talent, on retrouve cinq personnes dont le mérite a été souligné lors de l’attribution du prix, soit Louise Bernier, professeure en droit et coresponsable du programme; Mélanie Bourassa Forcier, professeure en droit et coresponsable par intérim; Ryszard Brzezinski, professeur en sciences; Claude Déry, professeur en sciences, directeur du département de biologie et coresponsable du programme, et Guylaine Grenier, agente d’administration en droit.

«Ce prix honore d’une part les efforts de collaboration de chacun des acteurs ayant contribué à la réussite de ce projet innovateur et unique au Canada. D’autre part, et c’est important de le souligner, il constitue une reconnaissance à l’égard du travail de ceux qui l’ont mis sur pied, notamment les professeures Suzanne Philips-Nootens et Lucie Laflamme», commente Mélanie Bourassa Forcier.

Dans son allocution, la professeure Nathalie Vézina a également évoqué la complexité de la tâche des personnes qui ont œuvré au succès du bac-maîtrise en droit et sciences de la vie.  «Les cours, laboratoires, projets d’intégration, stages et essais sont autant de facettes qui sollicitent efforts et créativité pour offrir une formation de qualité, pertinente, cohérente et toujours à la fine pointe des développements dans les domaines scientifique et juridique.»

De toute évidence, offrir une formation intégrée et multidisciplinaire demande un surcroit d’efforts. Mais pour tous les récipiendaires du Prix institutionnel à la qualité de l’enseignement, le jeu en vaut la chandelle. «L’objectif initial était de former des juristes qui comprennent le biologiste moléculaire avec son jargon très pointu et incompréhensible pour les non-initiés. Le résultat final va bien au-delà de cette aptitude. Le monde juridique est en train de changer, pour mieux s’ouvrir aux autres disciplines. Le bac-maitrise en droit et sciences de la vie est un pionnier de ce changement», observe Claude Déry. Puis il ajoute : «J’ai hâte que nos diplômés occupent des postes de juges!»