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Collation des grades du 23 septembre

Un nouveau départ pour la cohorte des diplômés de 2012

La cérémonie principale du 23 septembre accueillait les cohortes de diplômés de 2012.
La cérémonie principale du 23 septembre accueillait les cohortes de diplômés de 2012.
Photo : Michel Caron

«Le terme de vos études universitaires n’est pas une fin. Votre diplôme, dont vous avez toutes les raisons d’être fiers, n’est pas une conclusion. C’est un commencement!» En prononçant ces mots, la rectrice Luce Samoisette confirmait le témoignage de plusieurs diplômés rencontrés en marge de la collation des grades, qui étaient fiers de marquer cette étape importante de leur vie et de célébrer leur réussite avec grand enthousiasme.

«Ce diplôme, a ajouté la rectrice, est un témoignage de la valeur de votre parcours et un rappel du chemin que vous avez emprunté pour réaliser vos rêves. Et ces rêves, c’est maintenant que vous commencez à les concrétiser. Ce que vous célébrez aujourd’hui n’est pas la simple obtention de votre diplôme mais la richesse acquise sur la route de la réussite.»

La cérémonie principale du 23 septembre accueillait les cohortes de diplômés de 2012. La fierté se lisait sur les visages. Elle s’entendait haut et fort, tandis que les chants, les cris de joie et les mouvements de foule – comme la vague – installaient une atmosphère de fête avant le coup d’envoi de l’événement.

Des moments émouvants

La foule a exprimé ses condoléances à la conjointe de Philippe Bernier-Dodier lors de la remise d’un diplôme de doctorat à titre posthume.
La foule a exprimé ses condoléances à la conjointe de Philippe Bernier-Dodier lors de la remise d’un diplôme de doctorat à titre posthume.
Photo : Michel Caron

La cérémonie principale a offert plusieurs moments de haute émotion. La foule a été grandement touchée par la remise, à titre posthume, d’un diplôme de doctorat en sciences à Philippe Bernier-Dodier, décédé en février, à l’âge de 32 ans. Sa conjointe Anne-Marie Ducharme, traversée par l’émotion, a reçu une accolade réconfortante de la rectrice, et la foule réunie s’est levée spontanément pour offrir une ovation chaleureuse et marquer cet instant bouleversant.

Des moments de grande fierté ont également ponctué le cérémonial d’investiture qui fait la marque de l’UdeS : un texte lyrique chargé de sens, une prestation musicale envoûtante et le rituel au cours duquel les finissantes et finissants sont investis de leurs couleurs, le vert et l’or. Ce rituel a marqué le point culminant qui clôt la célébration.

Diplômés cinquantenaires

Quarante-huit diplômés de la cohorte 1962, qui célébraient le cinquantenaire de l’obtention de leur diplôme.
Quarante-huit diplômés de la cohorte 1962, qui célébraient le cinquantenaire de l’obtention de leur diplôme.
Photo : Michel Caron

La collation des grades célébrée ce dimanche a permis de souligner la contribution de 48 diplômés de la cohorte 1962, qui célébraient le cinquantenaire de l’obtention de leur diplôme. Ces derniers ont été ovationnés chaleureusement par la foule et les diplômés.

«Il en fallait de la confiance et de l’audace, en 1962, pour choisir la jeune université que nous étions, a souligné la rectrice. Si notre idéal d’innover pour former la relève était déjà bien vivant à l’époque de leurs études, leur décision de s’inscrire ici a jeté les bases de l’institution de renommée mondiale que l’Université de Sherbrooke est devenue. Nous les remercions de tout cœur et c’est avec émotion que nous les accueillons sur ce campus qu’ils connaissent depuis plus longtemps que la plupart d’entre nous.»

Célébrer dans la continuité

Le comédien Normand Chouinard lisant le texte lyrique du cérémonial d’investiture.
Le comédien Normand Chouinard lisant le texte lyrique du cérémonial d’investiture.
Photo : Michel Caron

Si la plupart des diplômés s’apprêtent à aborder la vie professionnelle et à vivre une nouvelle étape de leur vie, pour un grand nombre d’étudiants, la collation des grades marquait une étape de plus dans la suite de leur parcours universitaire aux cycles supérieurs.

Un diplômé de la maîtrise en génie mécanique nous confiait qu’il s’apprêtait à vivre sa deuxième collation des grades. «On a vécu l’événement mais c’est différent de le vivre pour la maîtrise que pour le baccalauréat. Chaque diplôme a une signification particulière», a-t-il dit, avant d’ajouter qu’il vivrait une troisième diplomation dans quelques années, puisqu’il poursuit ses études au doctorat.

La rectrice Luce Samoisette
La rectrice Luce Samoisette
Photo : Michel Caron

Une étudiante en psychoéducation qui vient tout juste de terminer son baccalauréat est heureuse de marquer cette étape importante : «C’est agréable de célébrer, mais comme je commence à la maîtrise, j’ai le sentiment que la prochaine collation des grades sera encore plus marquante. Je garde de très bons souvenirs de mes études au bac, et de l’esprit qui animait la gang de notre programme d’études.»

Quelque 3938 diplômées et diplômés prenaient part à la cérémonie du 23 septembre.
Quelque 3938 diplômées et diplômés prenaient part à la cérémonie du 23 septembre.
Photo : Michel Caron

Des étudiantes du baccalauréat en droit étaient elles aussi heureuses de participer à la remise de leur diplôme de premier cycle tout en soulignant leur appréciation de leur parcours à l’UdeS. «C’est plaisant de souligner l’événement avec nos collègues, parce qu’on a passé de belles années ici et on a apprécié la faculté, ses formules d’enseignement et sa convivialité, mentionne l’une d’elles. Mais c’est un parcours qui continue puisque j’ai choisi de me spécialiser avec un diplôme de 2e cycle.»

Bref, trois diplômés pour qui la collation des grades a été célébrée sous le signe de la continuité.


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