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Brillante performance de Sherbrooke au concours d'art oratoire Face-à-face

Les débatteurs, Francis Grignet et Marie-Laurence Hébert-Trudeau, ont su se démarquer contre d'excellents orateurs.
Les débatteurs, Francis Grignet et Marie-Laurence Hébert-Trudeau, ont su se démarquer contre d'excellents orateurs.
Photo : Michel Caron

Sherbrooke a remporté la finale nationale du concours d'art oratoire Face-à-face, qui a eu lieu le 1er avril à Ottawa. Les débatteurs, Marie-Laurence Hébert-Trudeau et Francis Grignet, ont su se démarquer contre d'excellents orateurs. Chaque année, la coupe Face-à-face permet aux étudiantes et étudiants des facultés de droit civil du Québec ainsi que de celle d'Ottawa de s'affronter dans le cadre de brefs débats sur des sujets d'actualité.

Les nuits ont été courtes pour l'équipe de la Faculté de droit de l'Université de Sherbrooke. «Nous avons reçu la liste des sujets ainsi que notre position imposée vendredi à 10 h, soit 48 h avant le début du concours», raconte Marie-Laurence Hébert-Trudeau. Le tandem s'est donc retrouvé à débattre, par exemple, pour l'intervention de l'État dans la règlementation d'Internet et contre l'indexation des amendes et contraventions au revenu du contrevenant.

«Nous avons fait notre recherche, structuré nos arguments et examiné les arguments que nos adversaires nous opposeraient afin de pouvoir y répondre», évoque l'étudiante de 3e année au baccalauréat en droit. «L'avantage que nous avons eu sur les autres équipes est, à mon avis, notre préparation», souligne Francis Grignet, étudiant de 2e année en droit. Les deux plaideurs se sont partagé les arguments et les réponses aux questions du jury. «Finalement, notre rigueur et notre style nous ont permis de convaincre les juges», disent-ils.

Les deux vainqueurs ont déjà de nombreux engagements à leur actif. «Ils ont pris le temps de s'investir dans ce concours, d'abord facultaire, en démontrant de solides habiletés oratoires», commente la directrice des affaires étudiantes et secrétaire de faculté, Éliane-Marie Gaulin. «Nous soutenons vivement les concours de débats, ajoute-t-elle, car ils constituent une plus-value formidable à la formation de nos étudiants.»

Verdict de l'expérience? «Nous avons eu l'occasion de perfectionner nos habiletés de plaideur, de nous améliorer, et ce en grande partie grâce aux commentaires des juges. Nous sommes désormais plus à l'aise en plaidoirie et avons acquis des connaissances sur la façon de rendre un argument le plus percutant possible», dit Marie-Laurence.

«La préparation et l'intensité importent pour arriver au résultat escompté. De plus, je crois qu'il ne faut pas se laisser intimider par ses adversaires. Il faut garder le focus sur ce qui compte vraiment sans se soucier du reste», renchérit Francis. «J'encourage fortement tous les étudiants en droit à tenter l'expérience l'an prochain!» conclut l'étudiant en qui un leader semble déjà se profiler.