Coupe Gale
Sherbrooke deuxième meilleure équipe francophone du concours
Sherbrooke est repartie du prestigieux concours de plaidoirie Coupe Gale avec le prix de la meilleure équipe ne participant pas à la finale. La 38e édition du plus ancien concours du genre au Canada avait lieu fin février à Toronto.
Parmi les 14 équipes sur 18 ne participant pas à la finale de la Coupe Gale, l'équipe de Sherbrooke a remporté le premier prix. Comme une seule équipe francophone participait à la finale, Sherbrooke représente donc la deuxième meilleure équipe francophone du concours.
L'équipe était composée de Marie-Andrée Ayotte, Jessica Bergeron, Gabrielle La Rue, Nicolas Lemyre-Cossette, Aline Ramy et Sophie Roy. «Les étudiants ont fait preuve d'un très bon esprit d'équipe et d'une cohésion particulièrement forte, a indiqué le professeur Simon Roy, coach de l'équipe. Leur mémoire leur a valu des commentaires très positifs, en particulier du juge François Doyon, de la Cour d'appel du Québec.»
Cette année, le jugement portait sur la décision de la Cour suprême du Canada d'annuler la condamnation pour pornographie juvénile d'un homme de la Saskatchewan après avoir reconnu que ses droits avaient été violés lorsque la police a effectué des recherches excessives dans son ordinateur personnel.
Il est à noter qu'il s'agit d'un deuxième prix pour la Faculté de droit de l'UdeS depuis son retour à cette compétition en 2005. Elle avait en effet remporté la Coupe Gale en 2006.
«Une expérience extraordinaire»
«Plaider à Toronto en présence d'étudiants de facultés de droit de partout au Canada a été extraordinaire, soutient Nicolas Lemyre-Cossette. Le fait de plaider devant trois juges fut certainement une des plus belles expériences de mon baccalauréat. Et remporter le prix de la meilleure équipe francophone hors finale fut toute une récompense.»
«Je recommande à toute personne intéressée par le droit criminel de participer à ce concours, ajoute Sophie Roy. Cela demande beaucoup de travail, mais l'expérience qu'on en retire justifie largement cette charge supplémentaire.»