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48 heures du droit de la santé

Succès sur la toute la ligne!

Douze équipes se sont affrontées lors des «48 heures du droit de la santé». Ce concours international de plaidoirie et de médiation se déroulait à la Faculté de droit de Sherbrooke du 1er au 3 mars.

En provenance d’universités québécoises (Laval, UdeS, UdeM, UQAM), ontarienne (Queen’s) et françaises (Montpellier, Nancy), les 36 participants – des étudiants de 1er et de 2e cycle en droit – se sont arraché les places à la première édition de cet événement unique au Canada. Leur défi? Traiter un cas de responsabilité médicale à travers non pas un processus juridique, mais deux : le procès, à l’intérieur d’un premier 24 h, et la séance de médiation, en deux tours d’horloge également.

Le concept des 48 heures est inspiré des «24 heures du droit de la santé», un concours annuel qui a lieu en France depuis 2003.

Sherbrooke brille de tous ses feux

Les Prix de la meilleure plaidoirie écrite et Prix de la meilleure plaidoirie orale sont allés à une équipe de Sherbrooke composée de Julie Bélisle, Christelle de Comminck-Lord et Marie-Ève Rock. Julie Bélisle a également remporté le convoité Prix de la meilleure plaideuse individuelle. Le Prix de la meilleure équipe en médiation a été décerné à une délégation de Queen’s, comptant Isabelle Côté, Frédéric Parisien et Simon Picard. Tous trois sont diplômés au baccalauréat en droit de l’UdeS.

La Faculté de droit de Sherbrooke a aussi la fierté d’avoir su déployer un événement inédit et très bien organisé, aux dires de tous les participants.

«Nous avons voulu créer un concours novateur jumelant deux créneaux d’expertise qui font la force de la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke : le droit et les politiques de la santé, et la prévention et le règlement des différends», souligne la professeure Catherine Régis, coorganisatrice de l’événement avec le professeur Jean-François Roberge. L’équipe d’organisation comptait également Louise Bernier, Michaël Gagnon, Jean-Sébastien Sauvé et Anne-Marie Savard.

«Nous avons également choisi d’offrir deux formations de deux heures aux concurrents : une sur la plaidoirie et une sur la médiation», ajoute le professeur Roberge. L’initiative semble appréciée. «J’ai beaucoup aimé la formation sur la plaidoirie», témoigne Chloé Baville, de la délégation de Montpellier. Interrogée sur son impression globale de l’expérience, sa condisciple Fatimetou Dabo-Raiss déclare : «J’ai trouvé ça intense, enrichissant… et fatiguant!»

 


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