Les incapacités cognitives de la maladie d'Alzheimer (MA) entraînent des difficultés dans les activités instrumentales de la vie quotidienne (AIVQ) qui seraient décelables dès le début de la maladie. L’habitat intelligent, muni de capteurs de mouvements, débitmètres, détecteurs de contacts pour portes et tiroirs, a le potentiel de mesurer automatiquement la performance dans la vie quotidienne et ainsi de détecter la MA de façon précoce.
Des expérimentations sont réalisées avec des participants âgés de 65 ans ou plus, séparés en 3 groupes : sujets sains, sujets atteints d’un trouble cognitif léger et sujets atteints d’Alzheimer stade léger. Le protocole expérimental prévoit la réalisation de cinq AIVQ par le participant (comme nettoyer la salle de bain ou préparer un déjeuner), sous la supervision d’une ergothérapeute en capacité d’intervenir. En outre, l’expérimentation est enregistrée via cinq caméras pour une analyse ultérieure.
De plus, l'interdisciplinarité entre les équipes cliniques et techniques à travers différents pôles de recherche ajoute des défis pour le croisement des expertises et le développement d'outils de collaboration. À la suite des expérimentations, deux sous-projets ont émergés : l’un consistant en la création d’un outil de collaboration transdisciplinaire et l’autre dédié à l’analyse des données de capteurs récoltées.
Sylvain Giroux, Laboratoire Domus, Université de Sherbrooke
Hélène Pigot, Laboratoire Domus, Université de Sherbrooke
Nathalie Bier, Université de Montréal
Christine Ménard, ergothérapeute, Institut universitaire en santé mentale de Montréal
Belkacem Chikhaoui, Professeur adjoint, Université TÉLUQ
Maxime Lussier, Université de Montréal
Mathieu Gagnon, Laboratoire Domus, Université de Sherbrooke
Jules Randolph, Laboratoire Domus, Université de Sherbrooke
Cyril Pastourel, Laboratoire Domus, Université de Sherbrooke