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Transposer les objectifs de l’Accord de Paris en réduisant les émissions de GES dans nos écocampus

L’Université de Sherbrooke lance sa nouvelle stratégie de mobilité durable

Parmi les mesures prévues dans la stratégie de mobilité durable, l'Université compte augmenter à 20 le nombre de bornes de recharge pour voitures électriques.
Parmi les mesures prévues dans la stratégie de mobilité durable, l'Université compte augmenter à 20 le nombre de bornes de recharge pour voitures électriques.

Photo : UdeS - Michel Caron

Depuis l’adoption de sa Politique de développement durable en 2005, l’Université de Sherbrooke s’est engagée résolument sur la voie de la mobilité durable. Elle actualise aujourd’hui cet engagement en présentant un cadre global d’intervention en mobilité durable.

« La diversité des mesures mises en place au cours des dernières années, notamment le programme de libre accès au transport en commun pour les étudiantes et étudiants de Sherbrooke, illustre notre capacité d’innovation et la volonté de l’institution de trouver des solutions concrètes à des problèmes qui touchent l’ensemble de la société, affirme le professeur Alain Webster, vice-recteur au développement durable et aux relations gouvernementales. Dix ans plus tard, en cohérence avec les orientations gouvernementales et les objectifs globaux entérinés par l’Accord de Paris sur les changements climatiques en décembre dernier, l’Université a pris la décision d’aller encore plus loin en matière de mobilité durable. »

Signée à l'unanimité par les 195 pays participants à la Conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21), la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques marque un tournant historique :

1- Pour la première fois, contrairement à ceux de Kyoto et de Copenhague, l'accord est universel. Les 195 états signataires se sont engagés à formuler des stratégies de développement à faible émission de gaz à effet de serre (GES).
2- Il limite le réchauffement climatique « bien en deçà de 2 degrés Celsius » par rapport aux niveaux préindustriels, en engageant l'ensemble des grands émetteurs de GES à réduire leurs émissions.
3- Il se donne pour objectif un monde sans carbone entre 2050 et 2100.
4- Il reconnaît une responsabilité partagée mais différenciée des états, c’est-à-dire en fonction des capacités respectives et des contextes nationaux différents.
5- Il prévoit que les pays développés fournissent des ressources financières pour soutenir les pays en développement dans leurs efforts pour diminuer les émissions de GES

L’importance accordée à la mobilité s’explique par le poids important du secteur du transport au Québec dans le bilan des émissions de gaz à effet de serre. Les actions proposées dans cette stratégie sont le fruit d’une vaste consultation de la communauté universitaire. Les actions sont réparties en six domaines :

  • Transport en commun
  • Transport actif
  • Réduction des déplacements individuels
  • Autopartage
  • Véhicules hybrides et électriques
  • Gestion et communication

La lutte contre les changements climatiques : une priorité réaffirmée

En inscrivant le développement durable comme l’une de ses 14 orientations stratégiques, l’Université de Sherbrooke s’est également dotée d’un objectif spécifique aux changements climatiques : « atteindre à long terme la neutralité en carbone ». C’est dans ce contexte que l’Université a développé sa nouvelle stratégie de mobilité, le premier des chantiers mis en place pour concrétiser cet engagement de lutte contre les changements climatiques.

Outre la mobilité, la démarche de neutralité en carbone comprendra l’élaboration de plans d’action couvrant aussi les secteurs suivants :

  • Énergie
  • Approvisionnement responsable
  • Matières résiduelles
  • Aménagement
  • Bâtiments 
  • Investissement responsable

Chacune de ces stratégies sectorielles identifiera les priorités d’action, les stratégies de mobilisation de la communauté universitaire et la contribution de ce secteur à l’objectif de neutralité en carbone. La réduction en terme absolu des émissions de GES constituera l’approche privilégiée dans cette démarche globale vers la neutralité carbone.


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