Aller au contenu

Délégation de l’Université de Sherbrooke à la COP21

La conférence de dernière chance pour le climat international

De gauche à droite : Hugo Séguin, Andrée-Anne De Gagné, Gwendoline Decat-Beltrami, Nitany Gueyes, Morgan Rohel, Paul-Émile Sénécal, Guillaume Rivest, Annie Chaloux, Catherine Viens, Kassandra Bellefleur
De gauche à droite : Hugo Séguin, Andrée-Anne De Gagné, Gwendoline Decat-Beltrami, Nitany Gueyes, Morgan Rohel, Paul-Émile Sénécal, Guillaume Rivest, Annie Chaloux, Catherine Viens, Kassandra Bellefleur
Photo : Université de Sherbrooke par Michel Caron

La COP21, la vingt-et-unième Conférence des parties aussi surnommée la conférence de dernière chance, rassemble près de 40 000 participants. Des gouvernements, des organisations intergouvernementales, des agences de l’UN, des ONG et la société civile se mobilisent pour trouver un accord international pour lutter contre le dérèglement climatique mondial. La centaine de pays présente à la conférence se retrouvent à Paris du 30 novembre au 11 décembre. On y attend le plus gros accord en climat jamais établi.

La délégation, composée de deux chargés de cours et de huit étudiants à la maitrise, alloue une session entière à la préparation. Séminaires, recherches, travaux d’équipe, examens, les étudiants développent leur connaissance et leur opinion sur les différentes trames de négociations abordées lors de la conférence. Plusieurs activités de financement sont organisées dans le but de couvrir les frais. De plus, les membres maintiennent un point de vue écologique dans leurs activités et dans leur déplacement. Ils utilisent des crédits de carbone pour garder leur consommation de CO2 neutre.

L’Université de Sherbrooke figure parmi les seules universités canadiennes à être représentées, chaque année, par des étudiants. « Notre rôle est d’avoir un statut d’observateur avec un point de vue original, explique Guillaume Rivest, membre de la délégation 2015. On veut vulgariser les trames de négociations pour rendre l’information accessible à tout le monde. » Avec leurs travaux de recherche et leur présence à la COP21, les membres désirent intéresser un plus large public sur les préoccupations climatiques.

Tout au long de la session, la délégation est suivie de près par deux chargés de cours de l’École de politique appliquée, Hugo Séguin et Annie Chaloux. Amener les étudiants à la COP, « c'est notre façon à nous de préparer la relève québécoise, partage Hugo Séguin. Plusieurs de nos anciens étudiants travaillent aujourd'hui dans les milieux politiques, dans des institutions comme Hydro-Québec, dans des organisations internationales et dans les médias. Leur formation et leur connaissance des dossiers les ont permis de se démarquer et de contribuer à faire leur part dans la transition écologique et énergétique en cours. Ils jonglent facilement aujourd'hui avec les enjeux économiques, scientifiques et politiques qui sont au cœur des solutions qu'il faut mettre en œuvre. »

La COP fait partie des hautes instances de la question du climat, mais chaque membre y participe pour une raison plus spécifique. Par exemple, Andrée-Anne De Gagné, bachelière en génie mécanique, est intéressée par la position des entreprises sur l’efficacité énergétique. « Participer à cet événement prestigieux, c’est participer à d’importants résultats », souligne Guillaume.

La COP21 sera déterminante pour le climat international : un accord doit être signé à la fin de la conférence. Il faudra donc passer par-dessus les valeurs nationales pour se concentrer sur les valeurs écologiques. Et surtout, une Conférence des parties qui s’annonce historique et dont les étudiants pourront dire « j’étais là ».


Informations complémentaires