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Exposition itinérante de la Collection Loto-Québec

Des legs durables pensés à l’UdeS

Le vice-recteur au développement durable, Alain Webster, visite l’exposition Territoires imaginés en compagnie de l’étudiant Jean-François Ouellet, qui travaille sur un répertoire de legs artistiques durables pour Loto-Québec.

Le vice-recteur au développement durable, Alain Webster, visite l’exposition Territoires imaginés en compagnie de l’étudiant Jean-François Ouellet, qui travaille sur un répertoire de legs artistiques durables pour Loto-Québec.


Photo : Michel Caron

Lieu de départ de l’exposition itinérante Territoires imaginés, par les artistes de la Collection Loto-Québec, l’Université de Sherbrooke voyagera avec les œuvres par le biais d'un projet de développement durable lancé en parallèle par la société d’État.

L’UdeS – reconnue première au Canada dans ce domaine parmi ses pairs – a eu l’idée de créer un répertoire de legs artistiques «durables» que Loto-Québec offrira aux villes hôtesses de l’exposition : Sherbrooke, Saint-Jérôme, Rouyn-Noranda et Jonquière.

Étudiant à la maîtrise en environnement au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable de l’UdeS, Jean-François Ouellet réalisera ce portfolio de legs intégrant culture et développement durable (DD). Par exemple, une galerie d’art d’une ville donnée pourrait se doter d’un système de bac à recyclage conçu par des artistes, ou encore, recevoir une œuvre d’art faite de produits recyclés… Les possibilités sont vastes et dépendront surtout des besoins exprimés par les quatre partenaires culturels en matière de développement territorial, environnemental, social, économique et culturel, explique l’étudiant.

Cette démarche s’inspire des stratégies de l’Agenda 21 de la Culture, un cadre visant à faire de la culture le quatrième pilier du développement durable en complément aux dimensions sociale, économique et environnementale.

La culture au cœur du DD

«Au départ, Loto-Québec souhaitait planter des arbres pour compenser les gaz à effet de serre générés par la tournée de l’exposition. La question du développement durable étant beaucoup plus large, nous avons donc transformé ensemble cette idée. En effet, nous leur avons suggéré de se servir de l’exposition Territoires imaginés pour explorer les possibilités d’intégrer la culture et le développement durable à travers des exemples concrets et diversifiés», souligne Alain Webster, vice-recteur au développement durable et aux relations gouvernementales et responsable du Centre culturel de l’Université de Sherbrooke. «Une démarche qui place l’être humain au centre des stratégies de développement durable et permet d’illustrer sa dimension culturelle, l’identité propre de l’être humain.»

À l’UdeS, c’est par l’intermédiaire du Centre culturel, de l’École de musique ou de différents programmes en arts visuels ou en édition, notamment, que s’exprime cette dimension culturelle. «Cette fois, nous avons choisi de collaborer avec un partenaire externe pour l’aider à développer des projets concrets d’intégration entre culture et développement durable», indique Alain Webster.

«L’approche retenue permet de concilier notre gestion universitaire, en l’occurrence la gestion d’une exposition à la Galerie d’art de l’Université, avec une démarche de formation universitaire. Nous permettons ainsi à Jean-François Ouellet de parfaire sa formation et d’acquérir une expertise particulière tout en étant encadré et appuyé dans sa démarche», ajoute-t-il.

Cette initiative de legs durables s’inscrit dans le cadre du programme L’art de partager, lancé à l’occasion du 35e anniversaire de la Collection Loto-Québec. Plusieurs autres activités sont organisées en parallèle, comme la tournée de l’exposition Territoires imaginés, de passage du 15 janvier au 22 février à la galerie d’art du Centre culturel.

Recycler par la créativité

Le public est invité à tresser des sacs de plastique pour contribuer à l'oeuvre participative de l'artiste Giorgia Volpe.
Le public est invité à tresser des sacs de plastique pour contribuer à l'oeuvre participative de l'artiste Giorgia Volpe.
Photo : Michel Caron

L’exposition Territoires imaginés, par les artistes de la Collection Loto-Québec tire son nom de l’œuvre environnementale monumentale de l’artiste Giorgia Volpe, pièce maîtresse de l’exposition. Cet immense tapis formé d’une longue couette de sacs en plastique s’allongera au rythme des visites puisque le public est invité à y tresser ses propres sacs.

Cette exposition qui explore le territoire collectif et imaginaire met également en valeur des artistes de la région : Yves Boucher, Pierre Chénier, Hélène Richard et David Sorensen.

Un volet cinéma offert par le Festival international du film sur l'art (FIFA) se greffe aussi à l’événement. Le Centre culturel de l’UdeS propose deux projections gratuites de films les 5 et 11 février à 19 h.

Repérer les talents d’ici

Jumelée à Territoires imaginés, l’expo-vente Repérage donne la vedette à huit artistes estriens établis, soit Erik Beck, Clemz, Audrey Girard-Miron, François Lafrance, Chantal Lagacé, Sébastien Pesot, Isabelle Renaud et Guy Tremblay. Le conservateur de la Collection Loto-Québec, Louis Pelletier, jettera un œil aiguisé sur ces œuvres qui pourraient devenir les nouvelles acquisitions de la Collection Loto-Québec. Il s’agit donc d’une exposition fort prestigieuse pour les artistes sélectionnés.


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