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Projet pilote

La Faculté des sciences retire toutes les poubelles de ses classes

Photo : Michel Caron

Le comité des affaires environnementales de l’Association générale des étudiants de sciences cherche à améliorer le classement des déchets de façon naturelle. Comment s’y prendre? Il propose tout simplement de retirer les poubelles des salles de classe!

«La Faculté des sciences est fière d’appuyer le projet pilote du retrait des poubelles des classes dans le but de favoriser le tri de matières résiduelles, affirme Francine Côté, directrice administrative de la Faculté des sciences. Ce modèle est déjà en place dans plusieurs autres institutions scolaires du Québec qui ne regrettent aucunement ce changement.»

L’idée s’est développée après une caractérisation des matières résiduelles de poubelles de certaines classes de la Faculté. Par celle-ci, le comité des affaires environnementales a constaté que la majorité des déchets jetés en classe étaient récupérables ou compostables.

Une fois devant les îlots de tri, les étudiants prennent le temps de trier leurs déchets, ce qui encourage les actes verts.
Une fois devant les îlots de tri, les étudiants prennent le temps de trier leurs déchets, ce qui encourage les actes verts.
Photo : Michel Caron

«Pour remédier à la situation, les membres du comité ont proposé le retrait des poubelles des classes afin d’obliger les étudiants à se rendre aux îlots de tri, indique Catherine Houbart, membre du comité des affaires environnementales. Une fois devant les îlots, les étudiants prennent le temps de trier leurs déchets, ce qui encourage les actes verts.»

L’initiative du comité favorise la diminution des déchets, mais aussi la diminution des coûts reliés à l’entretien ménager puisque plusieurs poubelles sont ainsi éliminées. Elle a en outre permis d’ajouter un bac de compost dans l’aire de repos du pavillon D3.

Pour l’instant, seule la Faculté des sciences participe au projet. Cependant, le comité des affaires environnementales espère diffuser l’idée à toutes les facultés de l’Université de Sherbrooke. La Faculté de droit s’est montrée aussi très intéressée et pourrait emboîter le pas prochainement.

Le projet, dit pilote, est toujours en évaluation. En décembre, le comité des affaires environnementales procèdera à une deuxième caractérisation pour vérifier l’efficacité des démarches.

Afin de bien évaluer le projet, l’AGES invite les gens à transmettre leurs commentaires à l’adresse recuperation@USherbrooke.ca.


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