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L'UdeS au 1er rang d'une étude sur l'approvisionnement responsable

Alain Webster, vice-recteur au développement durable et aux relations gouvernementales de l'UdeS.
Alain Webster, vice-recteur au développement durable et aux relations gouvernementales de l'UdeS.

L'Université de Sherbrooke se classe au 1er rang parmi une trentaine d'institutions publiques ayant le mieux intégré les pratiques d'approvisionnement responsable. Telles sont les conclusions d'une étude réalisée par la Coalition québécoise contre les ateliers de misère.

L'objectif de l'étude était de dresser le portrait des pratiques d'approvisionnement responsable d'une trentaine d'organisations publiques québécoises, dont des sociétés d'État, des municipalités, des universités et collèges ainsi que des établissements de santé. Cinq séries de critères étaient analysés : la gouvernance et la gestion de risque; les politiques et autres codes de conduite; l'engagement des parties prenantes; la gestion et la mise en œuvre des politiques et la divulgation des résultats.

L'une des principales conclusions de cette étude est la grande diversité entre les institutions dans l'intégration des critères de développement durable au processus d'approvisionnement. Ainsi, seules 12 des 30 organisations étudiées disposent d'une politique d'approvisionnement responsable. Au classement, l'Université de Sherbrooke, avec une note globale de 65,94 %, est suivie par la SAQ (64,87 %) et Hydro-Québec (62,50 %).

Les conclusions de cette étude ne pouvaient que réjouir Alain Webster, vice-recteur au développement durable et aux relations gouvernementales. «Nous sommes ravis de la démarche de la Coalition québécoise contre les ateliers de misère qui permet de mettre de l'avant la pertinence de ces démarches d'approvisionnement responsable. Et nous sommes évidemment très heureux de voir que nos méthodes d'approvisionnement responsable aient permis à l'Université de se distinguer dans cette étude.»

Conformément aux orientations du plan stratégique Réussir 2010-2015 et à ses objectifs en matière de développement durable, l'Université entend poursuivre dans cette voie puisqu'elle est déjà en train de bonifier cette politique d'approvisionnement afin de la rendre encore plus opérationnelle.

«Le succès d'une politique d'approvisionnement responsable, comme celui de toutes les stratégies d'écoresponsabilité, dépend de la volonté de la direction mais surtout de l'adhésion de l'ensemble de la communauté universitaire, indique le vice-recteur. Cette démarche ne peut donc qu'être graduelle et comporter le développement d'outils pour en faciliter la gestion.»


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