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Effet de récence et de cumul d'activités physiques pendant l’adolescence sur l’état de santé au début de l'âge adulte

Date :
Vendredi 7 novembre 2025
Heure :
À 13 h 
Type :
Soutenance de thèse
Public :
TOUS
Lieu :
Campus de Moncton, local B206 et via Teams (heure du Québec)

Description : Soutenance de thèse de doctorat recherche en sciences de la santé

Doctorant : Pierre Philippe Wilson Registe

Membres du jury : 
  • Pre Marie Claude Ouimet, présidente de jury
  • Pr Mathieu Bélanger, directeur
  • Pr Saïd Mekary, codirecteur
  • Pre Marie-Eve Mathieu, membre externe au programme (École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique, Université de Montréal)
  • Pr Dany J. MacDonald, membre externe à l’Université (Department of Applied Human Sciences, University of Prince Edward Island)
  • Représentant du doyen, à confirmer
Résumé : 

Introduction : Cette recherche examine comment l’activité physique à l’adolescence influence la santé au début de l’âge adulte. On sait que les adolescents actifs deviennent souvent des adultes en meilleure santé. Mais on ignore si ces bénéfices résultent principalement d’une pratique récente ou régulière tout au long de l’adolescence. Méthodes : Cette thèse s’appuie sur les données de l’étude MATCH, qui suit 929 jeunes du Nouveau-Brunswick depuis 13 ans. Leur niveau d’activité physique a été mesuré chaque année de 11 à 18 ans. Parmi ces jeunes, 552 ont rapporté annuellement leur niveau d’activité physique, leur santé mentale et leur qualité de vie à l’âge adulte, entre 20 et 23 ans. Deux méthodes pour résumer l’exposition à l’activité physique à l’adolescence ont été comparées : une mesure cumulative, qui additionne les niveaux d’activité au fil des années, et une mesure pondérée, qui accorde plus ou moins d’importance à certaines périodes en fonction de leur influence. Résultats : Les analyses révèlent une baisse générale de l’activité physique et de la santé mentale au début de l’âge adulte, tandis que la qualité de vie reste stable. Les deux types d’exposition prédisent les trois indicateurs de santé à l’âge adulte. Cependant, la mesure pondérée, qui valorise la fin de l’adolescence, explique mieux le maintien d’une activité physique à l’âge adulte. Discussion : Ces résultats suggèrent qu’il est bénéfique d’être actif tout au long de l’adolescence, mais que les années de fin d’adolescence sont particulièrement déterminantes. Favoriser l’activité physique à ce moment-clé pourrait donc faciliter la transition vers une vie adulte plus active, équilibrée et en meilleure santé.